22 janv. 2009

Y'a rien de mieux que les fainéants quand ils se mettent au boulot.

20 heures 45. Un grand exploit vient d'être réalisé. J'ai recousu ma trousse dont les différents morceaux se barraient depuis octobre. En gros, il ne m'aura fallu que quatre mois pour prendre un fil, une aiguille et faire ce que j'aurais dû faire depuis le début.

L'exploit de la veille est d'autant plus stupéfiant que je l'ai fait juste après ma journée pourrie 8h-20h (pour les plaintes et les gémissements de compassion à mon égard, c'est à ce moment que tu dois les pousser; autrement tu es un aigri et un sans-coeur).
C'est comme ce papier (plus ou moins) retenu par trois morceaux de papier collant sur la porte de ma chambre. Le temps que je colle un quatrième morceau de Scotch, il s'est écoulé plus ou moins trois mois.
C'est la faute à "J'le ferai demain, demain j'aurai le temps". Lui, c'est un sale type; c'est celui qui te fait tout reporter à demain. Mais en même temps, faut reconnaître que c'est chiant de devoir débourser des calories juste pour une action aussi bête que replacer un morceau de scotch ou recoudre trois bouts de tissu. La sueur de ton front, t'y tiens. Je crois que de toute façon, c'est un phénomène mondial cette flemmitude. Paradoxalement, pour des actions plus solides, genre une dissert' à faire ou un truc du genre, t'as moins la flemme (ou moins le choix, c'est tout comme).
Tiens, faut que je range ma chambre. Enfin surtout que je balaye (encore).

Bah, j'le ferai demain, demain j'aurai le temps.^^
Je fais aussi des articles de plus en plus courts. Flemme? Nan, c'est juste que j'ai pas grand-chose à raconter, et tout..
Bon okay. J'ai la flemme.

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