11 déc. 2009

L'arrêt Perruque

Après des années un mois d'attente, voici mon très attendu comeback bloggueste (ça fait toujours du bien de se sentir aimé).
Alors, que dire ? Que mes examens se sont mal passés ? Moui, ce n'est pas faux. Que je suis en vacances depuis 2 jours officiellement ? Ca fait un bien fou après le semestre marathon qu'on vient de passer.

Au final, je n'ai toujours rien à dire. J'ai honteusement négligé mon activité netale, ce blog, plein de choses ! C'est horrible ! je suis un monstre !!

Je tiens tout de même à préciser quelque chose : mon activité netale s'arrête dans précisément une semaine : ensuite, je m'exile dans l'Himalaya alpien, au côtés de mon yéti de père (qui n'a toujours pas compris pourquoi on le surnomait "le Kappa", le rejet des cultures étrangères a parfois du bon) pour une quinzaine de jours. Ensuite, je retournerai à mon îlot, entourée de mes dindes de voisines et des Erasmus qui se sont jurés d'avoir ma peau (ce semestre, Agathe a survécu à une tentative de meurtre par asphyxie (la faute aux chinois), une tentative de poignardement (la faute aux Allemands) et à la peau brûlée par l'huile (la faute aux chinois, encore eux)).

Bref. Il faudra attendre fin Janvier pour assister à la dépression nerveuse des étudiants non titulaires d'une demi-licence, qui adopteront très certainement la philisophie du lemming et se jeteront en masse du haut du Corum pour s'écraser X mètres plus bas.

Mais je n'en suis pas là. Un truc pour se sentir mieux et qui marche toujours (du moins sur le moment), c'est de claquer le pognon dans un truc totalement inutile. Par exemple, pourquoi m'être acheté des boucles d'oreilles Panda alors que mes lobes les supportent difficilement ? Et pourquoi m'être acheté une perruque rose ? Qui peut me le dire ?
Alors oui, j'ai beaucoup fait fonctionner le pois chiche avant de me décider. A commencer par la fameuse question "mais enfin, à quoi ça te servirait ?" ; mais mon gros problème, c'est que je trouve toujours d'excellentes raisons (même par mauvaise foi) de l'acheter.

Je suis mon pire ennemi.



Promis, je reprends rapidement du service sur les forums et autres trucs-machins du genre :D

10 nov. 2009

Parce que plus tard, j’veux une piscine !!

Ok, je sais.
Le fait d’avoir déserté Internet pendant autant de temps pouvait laisser penser à croire que la grippe A m’avait choppé et bouffé jusqu’au trognon. T’inquiètes, c’est pas le cas.

Reprenons donc où nous nous en étions arrêtés la dernière fois, avant que le dernier billet ne se décompose (ce blog est constitué d’énergies vertes et est biodégradable, c’est un fait).

Donc je venais d’entrer en seconde année de fac de droit. Je pensais que la première année validée, le plus dur serait derrière moi et que je pourrais enfin aller au cinoche voir Le petit Nicolas et Tempête de boulettes géantes toutes les semaines.

Grave erreur.

En fait, je bosse toutes les semaines. Tous les soirs, parce que tu veux être débarrassée de ton taff pour glandouiller le week-end. Mais là, deux considérations s’imposent à toi :
- Même le samedi, tu dois te lever aux aurores (le soleil se lève tard maintenant) pour aller en cours ;
- Même si tu bosses toute la semaine, tu dois quand même récidiver tout ton week-end pour au final te taper des notes de m*rde.

La dernière remarque t’amène donc tout naturellement à penser ce que tu fous en fac de droit, là où tout le monde te dit que la vie étudiante, c’est une vie de fainéant. Bon, évidemment, quand tu poses la question à tes condisciples (qui, quand je serai maître du monde, seront mes disciples cons), ils te répondent –et ils ont raison !- que c’est :
1°) Pour la piscine, la villa, la bagnole, toussa toussa
2°) Pour savoir comment se faire du pognon d’une façon pas catholique tout en évitant d’atterrir en tôle*
3°) Pour le côté glauque du droit pénal (suivi d’une liste non exhaustive, dont parmi les cas cités : Junior le poney, l’enfant mort-né, le viol incestueux, et caetera, et caetera)
4°) Il y a aussi une petite cohorte d’idéalistes en première année, genre c’est pour défendre la veuve et l’orphelin… mais évidemment, ça dépend si elle va hériter ou non, ha ha.*
5°) Et parce que c’est classe, les études juridiques
6°) Ah oui, pour les débouchés aussi !

Bref, faut croire que l’attrait de l’argent est plus fort que tout… enfin personnellement, je n’ai jamais rencontré (jusque là) un étudiant voulant faire du droit par passion pure. Bref, nous sommes de grands idéalistes ! Sois rassuré, plus tard c’est nous qui te défendrons !

Mais avant de commencer mon futur métier de pourri (pour me payer la piscine, pardi !), faut que je me sorte de mes études (pas comme Sarkozy Junior *toussote*); et pour commencer, avoir mon 3ème semestre.

Mais y’a plein de monstres affreux qui t’empêchent de réaliser ton (petit) objectif. Je cite les cours et leurs 78124979 pages de cours à piger (et pas à apprendre par cœur, ici on est fou mais on se soigne).

Parmi ces cours, le droit administratif, matière haïe des étudiants de L2. Le droit administratif, c’est un droit où t’as aucun code (trèèèès perturbant), où t’as plein d’arrêts à piger (même si tu n’as retenu que Morsang-sur-Orge-du-27-mars-1997-portant-sur-l’interdiction-du-lancer-de-nains) dont tu te fous éperdument, avec l’apprentissage forcé des compétences du préfet de région/de département/[insérez un nom]. C’est aussi, quand tu te retrouves devant ton arrêt à commenter, le désespoir de ne pas trouver la solution, de voir des « Considérant que » à chaque paragraphe (oui, parce que avant, on t’a habitué aux « Attendu que »), de trouver un plan merdique, de rédiger ton TD à l’heure où les japonais se lèvent (sans régler ta montre sur l’heure nippone, voyons !), d’arriver en cours avec des yeux rougis –mais non, ce n’est pas la myxomatose ou la drogue- , de t’affaler sur ta chaise, de rendre ta copie merdique (d’ailleurs, chaque semaine je me dis : « c’est la pire copie que j’aie jamais rendue ! » ; mais la semaine suivante, tu bats ton record de médiocrité (et de très loin)) et finalement te récolter un 7,5. Non, pas sur 10, sur 20. C’aurait été trop beau.

Bon, faut pas croire que c’est la seule matière affreuse. Tout le semestre est comme ça (et au second semestre, j’ai eu la meeerveilleuse idée de prendre Philosophie du droit, enjoy !). Ce qui fait que depuis un ou deux mois, tu t’interroges et tu te demandes ce que tu fous en fac de droit, si finalement c'est pas mieux d'élever des canards en plein air maintenant que la grippe avaiaire est has-been.

Sinon, je suis toujours célibataire. La bonne nouvelle, c’est que je viens de trouver une des causes probables de ma vie avec moi-même. Parce que depuis que je suis en fac, on n’a jamais le temps de tenter de rencontrer quelqu’un, à part ton cercle restreint de gens-que-t’aime-bien**. Disons-le franchement, les études juridiques conduisent à la disparition de l’espèce humaine pour cause de non possibilité de reproduction (comme quoi, heureusement qu’il y a la mobilité sociale, autrement le stock de juristes ne serait jamais renouvelé). En fait, ça tient carrément lieu de génocide estudiantin.

C’est pourquoi je lance un appel solennel à mes profs de droit et à l’administration faqueuse : un jour de vacances c’est possib’ ? Ou alors, je demande à avoir des chargés de TD canons, histoire d’y croire encore.

Mais le pire, c’est que maintenant, je commence à penser droit. La moindre vue d’un camion Chronopost t’évoque la saga du même nom (toujours en droit administratif~), insérer des pièces dans la machine à café t’évoque l’article 1134 de ton Code Civil, le simple fait de visionner un dessin animé te plonge dans une réflexion juridique intense et tu te mets à adhérer à des groupes Facebook débiles, genre « Chuck Norris fait du droit », « J’aime les jeux de mot pourris dans les cas pratiques », « revitalisons l’économie de Morsang-sur-Orge en rétablissant le lancer de nains », etc. Et encore, ce n’est que le début de ma mutation : dans 4 ans, j’aurais plus du tout d’amis et je commencerai à construire ma piscine.

En fait, entrer en fac de droit (et vouloir y rester, parce que t’es une irréductible Gauloise (que celui qui a dit « Bonemine » commence à courir, je suis juste derrière avec un Code de 3053 pages)), c’est comme adhérer à une secte. T’es endoctriné à fond et tu n’as jamais de temps libre, ce qui fait que t’adhères complètement à la pensée de tes gourous, sans aucun moyen de défense (c’est flippant dit comme ça). Ta langue officielle est le français juridique, ton dialecte le latin, ta bible le Code Civil/Pénal/GAJA/Bouquin des profs et ton activité principale le commentaire d’arrêt. Alors, si un jour tu as l’idée folle de t’inscrire dans des études juridiques, oublies ! Il y a plein d’autres études paaaassionantes (lesquelles, j’en sais rien) qui ne demandent pas de mettre son cerveau en gage à l’entrée ; sans compter que, soyons honnêtes, moins on sera, plus on a des chances d’avoir un chouette métier (et in extenso une chouette piscine)

D’ailleurs, pour savoir si tu es endoctriné ou non (dans le dernier cas, tu vas viiiiivre !), je te conseille de regarder cette vidéo ci-dessous. Si tu la comprends sans problème, alors tout comme moi t’es foutu et je t’invite à boire un pot après les exams. Si au contraire tu piges rien, alors t’es tranquille, tu pourras te marier, vivre heureux(se) et avoir beaucoup d’enfants. Mais si tu piges rien et que tu veux adhérer à la secte, l’explication de la vidéo est . :)




Sinon, j’ai une autre option : partir en Corée et étudier la K-Pop à l’université séoulienne (oui oui, cette matière existe). Mais le droit me poursuit et me persécute, c’est un fait : quand, il y a deux jours de ça, je tentais de capter la radio coréenne (chacun ses loisirs), je suis tombée sur la fréquence d’information qui parlait du procès de Jang JaYeon. Comme quoi, même dans la quatrième dimension je ne suis pas sûre de m’en défaire.

* ouais, je me prépare à un métier de pourri (même si je ne veux pas être avocate)
** c’est d’ailleurs pour ça que je me suis mariée à Claire

Whoo, je crois que j’ai explosé mon record de longueur d’article^^

28 sept. 2009

Erasmus et cie

Tu sais quoi, moi qui voulais faire droit, tu m'aides à ne pas regretter d'avoir choisi autre chose !
....
Apparement, ce blog est d'utilité publique, c'est toujours ça^^
Toujours à ton service, Chloé (qui nous a d'ailleurs bien caché l'existence du club d'oenologie de Sciences Po Aix, hum... étrange !)



Mes voisins sont absolument charmants cette année : les chinois ont failli m'asphyxier avec une de leurs mixtures (d'ailleurs, eux aussi ont failli y passer, je soupçonne un commando suicide derrière cette massive arrivée d'étudiants Erasmus^^), ma voisine, dont il m'est toujours impossible de déterminer la nationalité, est pendue au téléphone de 21 heures à 22 heures (avec moults braillements en prime) et les plaques du deuxième étage sont à nouveau HS, d'ou ma migration quotidienne à l'étage supérieur pour réchauffer ma pitance. Mais je les adore^^
Sinon, j'ai déjà cassé une assiette et un couteau. Sans compter les multiples coupures à la main dûes à l'oubli de mon épluche-légume. Le retour a la semi-indépendance a un prix, je le crains.


Mais sinon, la vie est trop belle !

Résumons : nous avons les TDs le samedi matin, dont chacun demande des heures de préparation ("vous risquez de passer 10 heures pour chaque TD par semaine, mais faudra y arriveeer !!"). Les codes à acheter te coûtent un bras et six cervicales. On gratte trop de papier, ce qui fait qu'on doit acheter chaque semaine un nouveau paquet de feuilles ( je soupçonne ma fac d'avoir conclu un partenariat avec les entreprises responsables de la déforestation Amazonienne).
La bonne nouvelle, c'est que cette année, je suis super motivée pour bosser (la première fois depuis un an et demi). A vrai dire, une telle motivation m'inquiète ; c'est louche, je dois couver une grave maladie mortelle et je ne le sais pas encore mais mon inconscient lui le sait, et me motive à travailler pour rendre mes TDs avant que je m'éteigne, histoire que je sache rédiger un testament dans les formes !
Ou alors c'est juste le fait de ne pas avoir envie de passer au rattrapage cette année, je ne sais pas.
L'autre bonne nouvelle, c'est que Odysseum vient d'ouvrir (90 boutiques, yeah !!)^^
Et puis, y'a un truc trop incroyable qui m'est arrivé dernièrement.
Je sais faire les rouleaux de printemps !!!
Ce qui amène ma liste de capacité culinaire au chiffre hallucinant de 3 plats (avec les pâtes et les crèpes). Fiertéééééé !!! (même qu'un jour, j'arrêterai de plastifier mes oeufs lors de la cuisson, faut croiser les doigts).
Ces derniers temps, je me demande aussi si je ne devrais pas changer un peu la tronche de ce blog. Bon, il a survécu un an, ok. Mais après un an... je ne sais, je suis moins motivée pour écrire (même si j'y pense souvent).. Alors je pense que c'est un souci de design, ou un truc du genre. Faut que j'y réfléchisse.

Et sinon, ce sont nos sexys Kara qui donnent le ton aujourd'hui ^^

Pour la vidéo, c'est un aperçu du prof des finances publiques. Oui, lui aussi. T_T
Ah, j'avais oublié, pour la BD de l'article précédent, c'est ici

13 sept. 2009

Exécution de l'obligation juridique de faire un article

Je viens de passer sur ce blog, comme ça, au rapide, pour me motiver d'écrire mon foutu article ; et là, que vois-je ? Une lettre de menaces anonyme signée Alice dans laquelle elle jure de m'attaquer pour pub mensongère si je n'écris rien !
Fort bien, je m'exécute alors. Mais quoi à raconter ? Ok je sais, c'est quand même moi à la base qui ai promis cet article. A vrai dire, je m'attendais d'ici la fin de la semaine à ce qu'il se passe un truc passionnant dans ma vie, genre une rencontre avec E.T. ou une victoire au Loto (d'un côté, c'est pas comme si j'avais joué alors je peux toujours attendre (mais tu peux jouer en mon nom si tu veux)). Mais les dieux n'ont pas entendu mes prières, donc je dois me débrouiller sans eux pour écrire cet article. Comme quoi, faut tout faire soi-même ici, merci les gars.


Alors de quoi parler ? De la conquête du monde en 10 leçons ? De K-Pop (non, je ne suis pas aussi cruelle... quoique) ?

Ahhh, mais il y a un truc exceptionnel à raconter ! Ou tout du moins qui paraît exceptionnel aux yeux de la plupart des étudiants du supérieur de France, qui eux n'ont pas encore commencé les cours. Hé oui, en fac de droit (deuxième année, s'il vous plaît), on a déjà commencé à bosser. Ou du moins, on a tenté de s'y mettre.
Le sujet est donc lancé, pour te mettre bien dans le bain de ta future rentrée (genre dans mon lectorat, y'a que des étudiants du supérieur (en fait, j'en sais rien)), je te conte la mienne. Même si parler rentrée traumatise tout le monde, on est bien d'accord là-dessus.

En fait de rentrée (pourquoi rentrée puisqu'on sort de chez-soi ?), c'est plutôt Ave Caesar Morituri Te Salutant. Parce que c'est pas de la grippe A qu'on va mourir (au fait, mon ex-lycée a déjà une classe de fermée à cause des 3 petits cochons), mais d'une surcharge pondérale de notre emploi du temps. Style jeudi prochain, on a 4 heures de droit des contrats anglo-klaxon (et en anglais of course), va falloir être courageux ; surtout quand au bout d'une heure et demie ton cerveau décroche et que tu entre en phase de coma éveillé (càd les yeux dans le vide durant 10 minutes, ça nous est tous arrivé).
De ce fait, la prof de Droit Administratif (qui présente une curieuse ressemblance avec Anémone) nous a prévenu qu'avec son supplice sa matière, on allait tous souffrir grave. A fortiori, c'est pas comme si la matière était passionnante, que neni (d'ailleurs, je viens de prendre un bouquin sur le sujet à la BU et j'ai envie de me tirer une balle (ma fenêtre n'étant située qu'au deuxième étage)).
Mais la rentrée, c'est aussi l'opportunité de commenter la tenue insolite du prof des Finances Publiques ; prof qui est physiquement à mi-chemin entre Quirrel et le professeur X, mais vestimentairement composé d'un chapeau melon beige, d'une cravate assortie au chapeau et d'un pantalon taille haute assorti au chapeau et soutenu par des bretelles. Enjoy, en fait ça a le pouvoir d'arracher les globes occulaires quand on n'est pas habitués (mais nous, on est capables de survivre aux radiations même, comme les cloportes).
C'est aussi l'occasion d'assister à la descente dans les amphis dès le premier jour (de plus en plus précoces, ces jeunes) de sunbae en palmes (au pieds) et couches Pampers (sur la tête, where else ?) pour fêter je-ne-sais-plus quoi-et-on-s'en-fout? A ce sujet, on est probablement le plus mauvais public de Montpellier puisqu'on est tous restés frigides à l'arrivée du divertissement en question.
Sinon, la population Amphithéâtrienne atteint des sommets Evrestiques, au point que notre Amphi (qui est le plus pourri de la fac, loi de Murphy oblige) est devenu une imitation fort fidèle de la sale chaude du bain turc. En gros, tu verses des litres d'eau salée (alors que non, tu t'es pas bourré à la Mer Méditerranée) et ton(ta) voisin(e) te réchauffe avec sa sueur à chaque fois qu'il veut écrire une ligne. Bon, voyons ça du bon côté : on n'aura pas besoin d'amener un radiateur portable en hiver et on n'a pas besoin d'interroger des poules en batteries pour savoir ce qu'elles ressentent.

Sinon, je suis allée accompagner Eve à son bizutage des premières années de prépa HEC, et il en ressort de mes observations que la mousse à raser tient mieux sur le visage (et celle de Mennen te fait un teint bleu-vert) que la crème chantilly, qui elle coule et se met à fortement sentir au soleil. Et avec l'eau, les oeufs et la farine, on avait de quoi faire un gâteau :D
Nan, moi j'ai pas les mêmes profs...

7 sept. 2009

Annonce exceptionnelle


Bientôt, ici, un nouvel article, en vrai !

Avec des photos trop bien, des liens musicaux de qualité (haha, pas folle non plus !) et des vrais mots (avec de vraies lettres) !
[Et en bonus un porte-clé en forme de tortellinis Panzani pour les premiers clients !]


Just wait for the end of this week ! (toi aussi, admire mes fulgurants progrès d'anglais)

4 août 2009

Août, mois de glandouille

Ouais, je sais.

Je sais que je devrais mettre ce blog à jour plus souvent ; profiter des vacances par exemple, pour poster plus. Mais paradoxalement, il semblerait que ce soit quand je suis surbookée que je réussisse à parler le plus. Disons qu'il s'agit d'une flemme programmée pour tomber au plus mauvais moment.

Donc, quoi donc à dire ?

Disons, pour commencer, que je comprends pourquoi petite, je foutais la trouille aux gens ; pour cela, merci à mon père qui a eu la merveilleuse idée de garder une cassette vidéo sobrement intitulée "Agathe Bébé" (c'était donc moi quand j'étais bébé, au cas où t'aurais des difficultés à suivre (mais je suis sûre que non)). Et merci à mon frère qui, avec le zèle d'un Indiana Jones du XXIème siècle, l'a extirpée d'un tas de Cassettes ayant pour thème le Western Spaguetti.

Quoi qu'il en soit, j'ai donc pu me voir en vidéo pour la première fois de ma vie (enfin, me voir petite en vidéo pour la première fois de ma vie). Ben j'ai réussi à me faire peur toute seule et il y avait de quoi : imagine une mioche d'un an, les yeux bridés (mais ce n'est plus le cas désormais), bleus, et qui fixent fixement (c'était des rétines Pattex) la caméra, le tout sans la moindre expression.
Ca fait peur, oui oui.


Sinon, je vais m'apitoyer sur moi-même (pour changer) mais pour une fois, j'ai mes raisons puisqu'il y a deux jours, un c*nnard de Taon m'a confondue avec un cheval et a pris mon avant bras pour un Mc Drive (et en plus, y s'est barré sans payer). Pour te donner une idée, ça donne sur ma personne un concept un peu double-face : le côté droit me ressemble (c'est moi), mais le côté gauche a des airs Popeye (sauf qu'il n'y a pas d'ancre tatouée sur le bras) au niveau bras. Et en plus, ça gratte 24h/24, jours fériés compris.


...

J'ai rien à raconter, c'est effrayant. Pourtant, en me connectant aujourd'hui, j'avais un tas de choses à dire (enfin, je pensais). A croire que ma seule vie se déroule pendant mes études (plus que 15 jours avant la rentrée, plus que 15 jours avant la rentrée, plus que..).

14 juil. 2009

14 juillet, rien de prévu ce jour-là

Do Pal-Veer Zaara

Mickael Jackson est sur toutes les ondes en ce moment, mais faut s'estimer heureux : ç'aurait pu être Johnny Hallyday et dans ce cas, on aurait eu droit aux pubs Optic 2000 pendant des semaines à la TV.

En parlant de TV, elle est désormais absente de façon permanente à la maison. Pas que ça me manque, mais... c'est la première fois que je loupe les documents de l'été de Fr5 ; parce que avant, c'était un peu comme un rituel religieux pour fêter la venue du soleil et des jeux sur la plage : je collais mes fesses devant Les documents de l'été (sur Fr5, ne l'oublie pas) et je regardais connement ce qui passait, de l'explication du crash de telle année à l"hivernation de l'antilope à tête dure, sans oublier les JOs locaux indiens (avec courses de chars à boeufs et les 100 mètres papys (là-bas, on n'a pas la canicule mais on se débrouille)). Enfin bref.

C'était le bon vieux temps.


Sinon, je suis toujours en duel contre un des plus abominables monstres jamais crées (et qui a dû s'échapper du RPG personnel d'Alice, le petit monstre attend d'ailleurs sa maman à l'accueil) : l'administration de ma fac pour ma réinscription (oui, parce que bibi a eu, paraît-il, son semestre) en seconde année. La principale difficulté a été la réinscription sur le net, avec ENT défaillant et disfonctions dans le processus. Heureusement que les gentilles dames de l'administrations sont toujours là pour répondre à tes questions quand tu leur téléphones (tu sens que l'auteur en garde un souvenir amer). Quoi qu'il en soit, c'est normalement fini demain et je pourrai tranquillement partir chez mon cher papa comme il était prévu au départ.

Et chez mon cher papa, ils ont encore le polaire sur le dos, oui oui. Remarque, c'est pas plus mal, je vais pouvoir étrenner ma doudoune plus tôt que prévu (parce que j'avais acheté la doudoune en avril : ici, on achête les fringues comme on achête ses propres fruits : hors-saison). J'ignore encore le programme des 15 prochains jours en Antarctique, mais je sens que ça sera à coup de Tour de France sur la 2, de camping sous la tente alors que la maison est à 20 mètres et de kgs de viande achetée à coup de promotion (les promotions de mon paternel sont un mythe familial ; je développerai un jour le sujet). Je sens la joie qui se développe dans mon petit corps, youhouuuuu :)

Hem, et sinon, je n'ai toujours aucune idée de ce que je peux prendre comme option l'an prochain. Droit pénal ou droit fiscal ? Philosophie du droit ou histoire des pensées politiques ? Politique comparée ou systèmes juridiques comparés ? Tout ce que je sais, c'est que je dois me ré-acheter des Codes supplémentaires et que ça me barbe profondément. Mais ce qui me ravit pour l'an prochain, c'est l'idée de revoir des gens biens (qui sont en minorité en fac de droit, mais de qualité d'autant meilleure).

C'est d'ailleurs l'un de ces gens biens qui m'a filé le lien musical (et l'image est aussi tirée du film). J'aime cette musique, c'est dingue :)

Bon, et sinon comme tu as pu le constater, je n'ai rien à raconter en ce moment... Bon, j'ai aussi la flemme de faire un article, je le reconnais. Mais si ça te manque à ce point (ou pas, quand j'y songe), je te fais un superbe article sur l'ancêtre de tous les japonais. Mais avant...

Bonnes vacances à tous (et à moi, surtout, ho hein !) ! Et sois sage :D

23 juin 2009

Goodbye my love

Au fait, qui a déjà vu une femme vigile dans un supermarché ?
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Bon, je sais que je l'ai un peu délaissé, ce blog (enfin, j'en ai l'impression). Mais disons que c'est comme quand on fait les cartons : on ne sait jamais trop quoi y mettre pour ça soit cohérent (malgré le fait que ce blog manque totalement de cohérence, et c'est ce qui la fait justement^^).

Tiens, en parlant de cartons, je fais les miens jeudi matin. Je crois que c'est l'heure de faire mes adieux à l'Ilôt, au moins pour deux mois. Et puis la fac est fermé, mes rattrapages sont passés, j'ai pu dire au revoir à une bonne partie des gens que j'appréciais, même si on n'a pas atteint les 100% de ce côté-là.

Bon, d'un côté, ce n'est pas comme si j'étais inactive pour cet été. J'ai plein de trucs à faire, attention ! Faut que je trouve le moyen de monter à Paris, par exemple. Que je me remette à l'Allemand. Que je réfléchisse au moyen de passer mon permis, histoire d'en être débarassée une fois pour toute.

'Fin bref, je suis surbookée pour les deux mois suivants.

Pour reprendre l'histoire des cartons, va certainement falloir que je dépêche une valise ou deux de plus ; parce que en un an, si on en croit les tickets SNCF accumulés, j'ai effectué 14 aller-retours entre Montpel' et le village. Et à chaque retour, je ramenais un sac plein supplémentaire. Mais je n'ai jamais rien ramené à chaque aller (si, une paire de Loose Socks mais je doute fortement que ça change fortement la donne).
En clair, ça va être dur de tout faire rentrer. Et on n'a pas un Renault-Espace si tu vois ce que je veux dire.

Faudra aussi que je donne mes deux kilos de carottes à un quelconque individu (même le type qui donne des coups de marteau dans l'étage, je suis sûre que ça lui fera supra plaisir).

L'été n'a même pas commencé et je suis déjà hyperbookée. :D

8 juin 2009

Quoi de neuf? J'ai bronzé des pieds...

Malgré les apparences, je ne suis pas morte (le premier qui soupire a droit à ma main dans la tronche) mais simplement en décèdation devant mes révisions (donc en fait, je ne suis pas encore morte).

En clair c'est pas sûr que je survive (y'a que les insectes qui peuvent survivre à la fin du monde, hein (enfin je crois...)).

Ce qui est sûr, c'est que j'irai voir l'âge de Glace 3 parce qu'il y a Scrat (et même Scratina, chez la Twentieth on fait des promos géniales). Avant toute chose, je tiens à dire que je suis traumatisée par ce film pour 2 raisons : la première, c'est que certaines personnes (protégées par anonymat parce que je les aime bien quand même) n'ont jamais entendu parler de l'âge de Glace, de Scrat et de tout ce qui se rattache à ce film; la seconde, c'est que mon adorable frangin ne manquera pas de me comparer à Sid puisque "j'ai aussi un oeil plus grand que l'autre" (un peu comme le héros d'Assassin's Creed louche, c'est gênant). Aimez la famille, hein (mais il ne faut pas que je sois trop médisante puisqu'il paraît que ma mère lit ce blog (bah oui, autrement je loge où cet été? Hein? Hein?)). Ce que j'anticipe à mort aussi, c'est le moment où je me trouverai devant le guichet du CGR (9 salles de cinéma) où je devrai alors acheter un ticket pour un DA (déjà pour Volt, quand t'es un adulte non accompagnateur de bambins, tu te tapes un peu la honte (surtout quand tu sors ta carte d'étudiant)). Mais au moins, je serai psychologiquement prête pour voir Totally Spies ! Le film 15 jours plus tard.

J'ai vu la bande-annonce de Twilight 2 (New Moon si tu veux bouffer de l'anglishe) et je ne sais toujours pas si j'irai le voir. Argument pour : y'a pas Robert Pattinson et le tome 2 était bien. Argument contre : Jacob a coupé ses cheveux (et comme tout le monde le sait, les hommes qui portent le poil crânien long sont les meilleurs, le triple 7, l'alpha et l'oméga, que sais-je encore). Donc en gros, c'est match nul pour le moment.

Hum, et sinon, y-a-t-il un canard cannois qui a vu Thirst? Parce qu'il donne vachement envie et en même temps pas envie (t"inquiètes, je me comprends).

Sinon, en allant en courses tout à l'heure, j'ai croisé (à 20 mètres d'intervalle) un type mimant un automate (trop balaise, le gars) suivi d'un autre qui mangeait des allumettes enflammées après avoir ingurgité des cigarettes allumées et des lames de rasoir. Trop fort.

Pour finir, je milite haut et fort (cet esprit citoyen pour apaiser ma conscience du fait que je ne sois pas allée voter hier) pour que Monoprix affiche le mode d'emploi sur la manière de régler la hauteur des tabourets de ses photomatons. Parce que 10 minutes pour piger qu'il faut juste le tourner en fait, c'est pas glorieux de ma part (mais c'est vrai que c'est super mal expliqué leur truc !).
Au passage, j'ai vérifié sur mes nouvelles photos d'identité et mes yeux sont d'une taille identique. Ch'uis contente :).

24 mai 2009

Echec et mat [Spice di counasse d'exam']




























Je viens de me rendre compte que sur les 180 points (mini) à totaliser pour mériter mon semestre, il ne me manquait que 7,5 points.
Ca fout les boules et j'ai 6 matières à repasser (première fois de ma vie, fais pêter le champagne).

Non, en fait ça m'apprendra.

Merci à l'administration qui a "oublié" de rajouter la décimale devant ma note de CM d'écopo (parce que je me disais bien que je ne pouvais pas avoir 1,5/20 après 3 ans de SES).
Vraiment je les adore.

...

Le plus drôle, c'est que pour mon horoscope il y avait de marqué dans la case Travail : "Le pire que vous puissiez faire en ce moment, c'est de perdre votre calme";
sans compter le manga que j'avais emporté (pour patienter, vois-tu) et dans lequel (si on en croyait le résumé) Yuki et Kyô ont réussi à passer en deuxième année (toi aussi, retrouves le titre-une carotte en séquoia pour le gagnant).

Mais vive le moral avant tout, hein :)

16 mai 2009

The Panda

Gamine (enfin avant, quoi), j'ai eu plein d'animaux de compagnie. Tu remarqueras l'emploi du passé composé car, au moment où j'écris ces lignes, lesdits bestiaux ont tous une place effective au paradis animalier.
Bref.

Bestiau prem's:

Quand je mangeais encore des petits pots Blédina (préparé avec amour par les blédi-usines Danone), je me rappelle la présence d'oiseaux à la maison, type moineau ou un truc du genre. Enfin, ça faisait piou-piou, c'est ça dont il faut se rappeler. Je me souviens encore plus de leur remake de La Grande Evasion, le jour où ma mère leur donnait à manger. Ces piafs ingrats se sont tirés par la porte de leur cage ouverte, et comme la fenêtre du salon était aussi ouverte... on ne les a jamais revu, mais j'attribue à ces emplumés mon actuelle névrose relative à mon amour pour les canards et les pigeons. En clair, c'est leur faute.

Bestiau 2: Rodolphe

Après, je crois qu'on a eu des poissons. Leur nombre variait constamment, enfin surtout à la baisse (chose inexpliquée à l'époque, même la technologie la plus avancée ne pouvait rien contre ces mystérieuses disparitions). On pensait à des piranhas frappés de coups de chaleur (ils en avaient déjà la sale gueule), d'un poisso-kidnappeur mais toutes ces brillantes hypothèses n'ont jamais pu être démontrées.
Ce mystère prit fin deux ans plus tard (et, incroyable, on avait encore des poissons en vie), lors de notre déménagement (je vivais à Chartres à ce moment-là, mais tout le monde s'en fout). En déplaçant une étagère, une odeur âcre se répandit dans la place (et tant pis pour le prochain locataire). En fait, on avait descellé la tombe du roi des poiscailles, premier du nom à avoir tenté Le grand bleu, mais dans l'autre sens. Alors, tel un épisode digne de Cold Case (mais version Cousteau), on avait retracé toute l'histoire du roi des poissons: Rodolphe Ier (nom donné post-mortem, tu t'en doutes), poisson acheté à Jardiland et qui oublié de tous, a fini par crever derrrière l'étagère après avoir vainement tenté de faire demi-tour.
Depuis, on n'a plus jamais eu de poisson. Sauf entouré de patates ou en Croustibat passé au micro-ondes, mais ça compte pas ça.

Bestiau 3: Stanislas, lapin prisonnier n°6 (aka the free rabbit which is not a number)

Après les bestiaux à plumes et à branchies, ce fut le tour des poilus avec le lapin. Je suis totalement incapable de me souvenir de son nom, alors appelons-le Stanislas. Stanislas était un brave lapin avec plein de qualités, mais un défaut énorme qui causa sa (présumée) perte: Stanislas était en effet fugueur récidiviste (à croire que les âmes des piafs et du poiscaille s'étaient réunies en un seul corps léporidesque).
Bon, du temps où il restait dans l'appartement, ça gênait pas trop. Quoique: on a été obligés de remédier à son problème le jour où, après une énième évasion, il avait dévoré le fil du téléphone. Ce bestiau était suicidaire en plus. On avait donc pris des mesures importantes, renforcé la sécurité, bloqué l'entrée de sa cage avec du fil de fer (pas barbelé, on n'est pas des sauvages non plus) et un Larousse. Mais Stanislas était vachement moins con que ses geôliers car il parvenait tout de même à s'échapper. On n'a jamais compris comment il faisait mais on a pendant longtemps soupçonné un lien avec les services secrets lapesques (d'une côté, il avait une couleur pie noir, genre camouflage).
Et puis un jour, alors qu'on était en vacances dans un camping des Charentes-maritime, Stanislas mis en oeuvre sa dernière opération anti-carcérale. On ne le revit plus jamais. Les esprits les plus éclairés supposent qu'il a fini en civet de lapin pour renard/chasseur/autre, d'autres prétendent qu'il fut recueilli par une gentille famille vivant dans la prairie. Certaines personnes ultra-optimistes brandissent l'hypothèse d'un lapin vivant avec un faon, terré dans un terrier et continuellement en retard, d'un lapin hypocondriaque grignotant une carotte sous les yeux d'un canard méprisable ou d'un lapin crétin possédant son propre jeu vidéo. A moins que, sa mission dans le monde des hommes terminée, il ne soit tout simplement que rentré à la base afin d'y faire son rapport.
Le mystère en est toujours un.

Bestiau 4: Jimmy le chat

Jimmy (nom fictif trouvé deux minutes auparavant l'écriture de ce paragraphe) le chat était un chat (yeah!) tigré au pelage roux. Un machin orange comme dans Harry Potter, mais en plus joli. Jimmy est arrivé sans prévenir dans notre vie mais on s'en fout. Jimmy était légèrement débile mais on l'aimait bien. Enfin, on aimait surtout lui passer en boucle la cassette des Aristochats (tu sais, il y a un passage où les chatons miaulent) pour le voir s'affairer autour du magnétophone (oui, on avait toutes les aventures Disney sur cassette audio (oui, c'était aussi l'âge de Pierre)). Je suis intimement persuadée que ma soeur et moi sommes à l'origine de toutes les recherches actuelles sur la psychologie et l'étude comportementale animale (si tu as un chat, loues les Aristochats en DVD (ou VHS, j'oblige à rien) et amuse-toi).
Lui a eu une fin plutôt heureuse (enfin je suppose), puisque, incapable de piger l'utilité de la litière, ma mère dut le donner à je-ne-sais-qui et on entendit plus jamais parler de lui. Peut-être même qu'il est encore vivant en ce moment et dors chez toi sur le radiateur, va savoir.

Je passerai sous silence les élevages d'insectes en tous genres avant que ma réputation ne soit définitivement ruinée. Eux ne sont pas morts mais ont eu la liberté rendue, preuve que ma modeste personne peut se montrer magnanime (mais faut pas abuser non plus). Hum, seulement magnanime avec les trucs à antennes présent dans la catégorie "écrasage", ça cache sûrement quelque chose.

Bestiau 5: Les aspirateurs sur patte (les cochons d'inde, quoi).

Ah ça, c'est peut-être un des trucs les plus sympas qu'on ait jamais eu dans notre belle famille. Bon, on en a eu plein donc je ne vais pas te les décrire tous, mais seulement le mien, perso. Spirou (nom authentique cette fois), cobaye noir et blanc (comme Rodolphe, quoi) au regard crétin (je pense, sans mentir, que c'était alors l'animal le plus stupide de la planète) mais affreusement craquant avait trois obsessions dans la vie (plus une mais là on risque de sombrer dans le politiquement incorrect, or ce blog est avant tout un espace de sérénité et de savoir-vivre): dormir, manger, recevoir des câlins. A part ça, Spirou ne foutait pas grand chose d'autre, si ce n'est que c'était aussi un fugueur multi-récidiviste (mais en plus con) comme les piafs, Rodolphe et Stanislas (décidemment!).
Spirou finit par mourir d'une maladie inconnue qu'on ne connaît toujours pas.

Bestiau 6: Les broyeurs automatiques

Les broyeurs automatiques, c'était Tronçonneur et NoufNouf. Enfin, c'était Tronçonneur et c'est toujours NoufNouf.
Tronçonneur (aka l'Abominable), c'était le rat de mon frangin mais, qu'on se le dise, c'était moi qui lui avait trouvé le nom (parce qu'au départ, il devait s'appeler Daxter mais Tronçonneur, ça roxe plus comme petit nom). Tronçonneur était vachement sympa et un brin évolué (c'est-à-dire qu'il ne se jetait pas sur la bouffe comme un malotru (malgré un embonpoint plus que visible) venait quand on l'appelait). Le détail le frappant chez lui était que, lorsqu'il mangeait, son oeil gauche sortait de la tête (le tout accompagné d'un strabisme divergent; c'était tellement marrant à voir qu'on le gavait exprès (ce qui explique son embonpoint)). Lui nous as quitté au mois de Janvier dernier. L'auteur en a été longtemps triste (mais ça va mieux maintenant).
NoufNouf est le rat de ma frangine et mérite bien sa dénomination de broyeur automatique puisqu'il avale tout ce qui passe à portée de ses quenottes: nourritures diverses mais aussi savon, chewing-gum, cire à bougie et autres. Et le plus ironique dans l'histoire, c'est que lui est toujours vivant.

Bestiau 7: le meilleur ami de l'homme

Nan, c'est pas le chien, et ce pour la simple mais néanmoins bonne raison que les chiens me foutent la trouille. C'est pas phobique mais pas loin: disons que je préfère changer de trottoir quand j'en vois un dans la rue.
Face à tous ces drames zoologiques dignes d'un document de l'été sur France 5, j'ai décidé de mettre fin à tout cela en adoptant un compromis (et tout le monde devrait faire pareil): acheter un bestiau oui, mais en peluche.

C'est ainsi que le Panda (made in China, comme c'est drôle) est passé de la Grande Récré (ici, on a ses magasins fétiches) à l'Ilôt (après un arrêt par Narbonne où il a fallu batailler ferme avec la frangine qui ne voulait pas le voir parrtir). Le Panda présente plein d'avantages: outre le fait qu'il ne fait pas chier son monde, il ne coûte pas un kopec à l'entretien, est discret (sonoriquement parlant) et fait croire à tout le monde que tu es un écolo convaincu militant pour la WWF.
Mais surtout, le panda tire la langue et est kawaï en toutes circonstances. C'est bien entendu le point le plus important à souligner, tu t'en doutes.
En clair, un panda en p'luch', c'est bien.^^

Quoi qu'il en soit, n'oublies pas que je suis ton père qu'un animal est une chose animée au regard du législateur (voire un immeuble dans certains cas, mais on ne va pas démarrer un cours de droit des biens maintenant).

11 mai 2009

Projection mentale futuristique

Dans 10 ans, je ne serai ni arracheuse de dents, ni garagiste, ni caissière à Mammouth. Je préfère commencer par ce que je ne serai pas même si mes études foirent, que la crise s'intensifie et qu'un astéroïde géant a percuté la terre 7 ans auparavant.

Enfin bref.

Dans 10 ans, j'aurai 28 ans. C'est-à-dire que...

... Dans 10 ans, j'aurai probablement terminé mes études. Je dis probablement, car je suis certaine qu'il n'est pas impossible de redoubler chaque année de son Master 2. Mais disons que je n'ai pas trop redoublé, que je me suis mise à bosser (mes résultats du 2nd semestre sont vendredi, va falloir assumer) et que mes correcteurs ont accepté la jolie liasse de billets européens rose (parce que moi aussi, je peux faire comme les chinois non mais^^) offerte par mes petites mains tremblantes.

Donc j'aurai terminé mes études de droit (je dis de Droit parce que je ne vois pas d'autres possibilités de carrière). Je n'aurai plus d'amis sauf peut-être des avocats, des juges et des notaires; pas d'autres amis puisque cynisme aidant, ils m'auront tous repoussé avec des bergers allemands drogués au Haschisch. Je serai donc certainement dans un bâtiment à pilliers ou avec plein d'étages, et je discuterai avec mes nouveaux amis de la dernière loi relative à la condition juridique de la Pomme de Terre paru dans le dernier JO (rien à voir avec le sport, ce truc à même tendance à endormir). Je porterai un tailleur ou un uniforme (youhou, le fétichisme !) parce que depuis toute petite je veux être en uniforme (va savoir pourquoi) et je n'exigerai de mes collègues aucun machisme de leur part. Nous parlerons loi, décrets, salaire et position sociale et ce sera passionnant. Nous serons tous des imbéciles omnibulés par le fric, la villa en Côte d'Azur et le prochain congrès de l'Union Européenne (Union qui, soit-dit en passant, aura débordé jusqu'au Cambodge et en Tanzanie. Logique). Nous parlerons le franlatin, nous prendrons pour des dieux tout-puissants et ce sera beau. Nan, je déconne sur la dernière partie de la phrase précédente.
Par contre, inutile de me demander quel métier j'exercerai précisément, j'en sais que dalle. Un métier où on se fait beaucoup de fric sur le dos des autres, avec les fesses au chaud devant un PC (puisque je suis d'idéal aventurière et que tu le sens).

Je ne serai pas mariée, d'une part parce que l'âge moyen au mariage aura encore reculé et je serai donc toujours comprise dans la norme, d'une seconde part parce que le mariage me gonfle (surtout quand tu réalise que ce n'est "qu'un contrat juridique instituant une communauté de vie"*) et qu'enfin faut trouver l'autre partie contractante (han! J'adore parler avec ces termes dénués d'humanité!), ce qui n'est pas donné à n'importe qui; et, par extension, surtout pas à moi. Et puis je n'ai jamais pu m'imaginer avec une quelconque seconde partie de mon être alors je ne vois pas pourquoi ça changerait.
Je serai donc toute seule, et mon lit sera un une-place. Na.

J'aurai peut-être un animal. J'ai bien dit peut-être. Genre un petit lapinou-tout-mignou ou un rat noir et blanc que j'appellerai Eugène ou Pierre-Eustache. Pas de chat parce que je n'aime pas les chats, pas de chien parce qu'ils me foutent une trouille bleue.

Pour les enfants (note que j'ai parlé de Eugène/Pierre-Eustache avant les enfants), ça semble vachement compromis puisque qu'il me faut un co-contractant, comme précité plus haut. Bon, y'a les donneurs anonymes mais j'ai peur quant à l'avenir esthétique du bébé même si la mère rétablira logiquement l'équilibre. Je suis quelqu'un de bien, ne l'oublions pas; et je ne veux pas que mon futur gosse souffre de brimades à l'école à cause de la sale gueule de son père.
Et puis la grossesse, j'aime pas. Faut s'arrêter de travailler, donc de cotiser et après la retraite te passe sous le nez. Et puis si on n'a pas prévu le coup financièrement, faut se retrouver dépendante d'un co-contractant en devenir et ça me fait peur (oui, honnêtment). En plus, pendant qu'on fait un bébé, on est plus ou moins inutile et sans boulot. Après l'acouchement, faut rester auprès de lui parce que si on l'a fait, c'est qu'on a voulu de lui; donc inutile de surcharger les crèches comme ça (j'ai encore quelques principes, comme tu peux le voir). Et puis je dors assez mal la nuit comme ça, ce n'est pas pour qu'un braillard me les écourte en plus.
Reste l'adoption, la voie royale. Toute l'astuce est de le prendre entre deux eaux, c'est-à-dire post-braillements et pré-puberté. 7-8 ans est un âge qui me paraît bien. Je les prendrai en importation d'Asie du Sud-Est, parce qu'il y en a trop là-bas et pas assez en France. Ce sera une bonne action, et à supposer que Dieu existe et le paradis aussi (sinon ça vaut pas le coup, c'est quand même un sacré chantage la religion), ça m'aidera à faire pencher correctement la balance vers le jardin céleste (puisque quand on fait du droit, on est un peu méchant(e) sur les bords dès le départ, faut le reconnaître). Je rendrai donc heureux un môme qui ne braillera ni ne me réclamamera des thunes pour aller en boîte le vendredi, mon karma sera sauvé et tout le monde sera content.
J'aurai donc des enfants adoptés de pays bridés qui s'appelleront Mayu, Shun ou Yûki (si c'est un garçon) ou JiMin, Xiao ou Hanaé (si c'est une fille). Le nom de famille sera Kim, parce que c'est le patronyme le plus mimi que j'ai jamais rencontré dans ma courte vie. Même si le pauvre mioche sera forcé de prendre le mien: qu'on appelle les services sociaux, on a maltraité un enfant.

Maintenant, le mode de vie. Je serai toujours accrochée à mon PC, ma musique tue-neurones et mes réflexions débiles. Ce serait bien si je pouvais conserver ça, ouais. Je serai toujours une grosse merde en cuisine, ce qui supposerai 1/que je continue mon régime pâtivore, 2/que j'embauche un homme à tout faire (ce qui n'est pas le pire des compromis quand on y réfléchit).Ma famille m'aimera toujours malgré tout et je serai plutôt heureuse. J'aurai quitté le Languedoc pour le Rhône-Alpes (ou un endroit du genre) après mes études afin de me permettre de véritables opportunités professionnelles et un bon avenir. Dans 10 ans, j'espère continuer à pouvoir me lever chaque matin la face en vrac, passer la moitié de la matinée assise sur mon lit à regarder le plafond et me demander comment feraient les inuits en cas d'attaque nucléaire puisqu'ils n'ont pas de frigo ou toute autre interrogation essentielle de ce genre.

Physiquement, je serai toujours petite et je continuerai d'exploiter la situation à mon avantage (car oui, la pygmycité permet de prendre le tram gratos). Je ferai toujours ma teinture aux cheveux, je ne saurai toujours pas comment m'habiller et je ne me maquillerai pas non plus. Je me ferai peut-être cette opération corrigeant ma myopie, ce qui m'évitera de devoir prendre des RDVs continuels chez l'ophtalmo, l'opticien, le ... J'aurai une peau blanchâtre et je ne supporterai pas le soleil et la plage. En fait, je serai pareille que maintenant mais en plus vieille (même si 28 ans ne me semble pas être un âge où les gens se décrépitent).

Psychologiquement, j'aurai logiquement terminé ma crise d'adolescence en retard et je serai donc entrée dans l'âge adulte au sens propre du terme. Mais comme ça semble héréditaire dans ma famille, j'aurai de temps à autre des poussées de gaminerie qui viendront ternir ma réputation jusque là si bien entretenue. Alors, à ce moment-là, je perdrai tous mes amis avocats et associés et je me retrouverai rétrogradée au nettoyage des chiottes du 6ème étage. Mais ne soyons pas pessimistes.

Pour résumer, je serai une grosse exploiteuse de première aigrie, célibataire et avec enfants, pas pareille mais presque (ça aide à comprendre, n'est-il pas?).


Ou alors, je deviens maître du monde, MOUHAHAHAHA !!!!!

* Même qu'à l'origine, le mariage a été institué pour protéger la future mère des aléas de la vie. Mais comme je ne veux pas d'enfants, le problème est réglé. Je ne me marierai pas, na.

Mais si j'en crois le wiki, le futur est l’ensemble des configurations possibles d'un système qui n'ont pas eu lieu. Pas de quoi s'inquiéter donc (ou si, peut-être).

29 avr. 2009

Les petites histoires dans la grande histoire

Maintenant que je suis en vacances (officieusement bien sûr, sinon le rattrapage est en juin (donc j'ai le temps)), je passe mon temps à somnoler et piquer du nez en toutes circonstances. Ca ne change pas trop de d'habitude, tu me diras. Tu as raison.

Mais maintenant que j'ai bien pioncé (quoique à mon goût on ne se repose jamais assez), je me suis posée devant Johnny, histoire de vérifier si ma vie internetale est plus remplie que ma vie sociale IRL.
Bah c'est pareil pour l'un comme pour l'autre. En gros, j'ai réussi à maintenir une sorte d'équilibre des forces en présence. On peut dire que ma vie sociale se résume à une Guerre froide avec l'arme nucléaire de chaque côté.
Mais revenons au sujet du jour.
Disons que j'ai plein de choses futiles et totalement inintéressantes à déballer. Alors plutôt que de les étaler sur plusieurs articles, m'emmerder à trouver un titre et tout et tout, je vais t'achever en un seul coup, dans cet article là.Ici, on fait les choses rapidement et presque sans bavures.
Sans transition (comme elles sont toujours pourries, quoi qu'on fasse), les chapitres de ma vie passionante et toujours trépidante:

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Post-it post-exam

Mes exams sont passés et je sais que je file au rattrapage (mais on s'en fout). Cela dit, je ne regrette rien: j'ai pu me rebeller (oui, j'ai même porté des couettes le dernier jour, c'est dire mon audace) et au vu de ce que j'ai révisé, mon rendu productif lors des épreuves est tout à fait honorable (y'a dû y avoir du résidu de Sollow (spéciale "toi aussi, comprends les références de série ES")).
Grosse dédicace à Hugo (même s'il ignore l'existence de cet ilôt bloggeste) qui, après avoir oublié son Code Civil au 1er semestre, a percuté deux jours avant la date fatidique qu'il était inscrit à deux cours dans ce semestre (mais n'y était jamais allé). Petite pensée aussi à son copain dont-je-ne-connais-pas-le-nom (un pote à Jedusor, probablement) qui a disserté sur la condition juridique du chihuahua suisse cramé au micro-onde (Alice, ceci est pour toi).

Les aventures du petit dégradé

Mon frangin étant un gros flemmard au niveau capilaire, ma mère a entrepris hier de lui couper les tiffs. S'ensuit ce dialogue mémorable:
Maman: Alors, on te les coupe comment? On fait juste la frange et on laisse les longueurs?
Frangin: Non! Ca fait fille les longueurs!
M: T'es sûr? Ca te va bien mieux pourtant [ce à quoi l'auteur de ce blog et sa soeur* répliquent par l'affirmative]! Bon, bah on coupe alors!
Ciseaux (la véritable star de cette tragédie grecque): coupecoupecoupe, coupecoupe, coupecoupecoupe...
F: Au fait, tu ne fais pas de dégradé, hein?
M: ....

Bon, le désastre capilaire a été rattrapé. La coupe playmobilXcoupe au bol est donc revenue à la mode familiale, audacieusement relancée par mon frangin (j'avais été la première victime, quand à 4 ans j'avais moi-même tenté une innovation capilaire; ma mère avait alors fait un comeback de ladite coupe pour limiter le désastre (depuis, je n'ai plus jamais touché à un ciseau de ma vie)). Afin de rassurer ce dernier, j'avais donc énuméré les différentes égéries de la coupe au bol mais je crains que cela n'ait pas amplement suffi.



L'épluche-légumes

Et si je changeais? Et si je me transformais? Si je me pose toutes ces questions, c'est que je crains que le processus moléculaire ne soit déjà enclenché. En effet, tel Peter Parker ayant muté en Spiderman suite à une morsure d'araignée radioactive, je me suis fait sauvagement attaquer par un épluche-légumes (qui se rebellait face à une tranche de concombre).
Enfin bon, ce connard m'a arraché la moitié de la peau du pouce (sérieux, y'a un trou) et depuis ce jour qui bouleversa toute ma vie, je crains de muter en légume.
Ma nouvelle vie de Femme-légume sera, je le pense, celle d'une super héroïne: Je m'attacherai une cape, mettrai un masque et prendrai une identité secrête (j'hésite entre Super-aubergine et Wonder-tofu, je m'en remets à tes conseils avisés) afin de pourfendre l'injustice et lutter contre le crime (ou violer la veuve et zigouiller l'orphelin comme dans Watchmen; ce qui est bien dans notre société, c'est la diversification du statut de super-héros). Ce qui ruine mon plan de prise de contrôle du monde, ne nous voilons pas la face.
Ah, mais attends, rien ne m'interdit d'endosser le rôle du super-vilain (surtout que c'est lui le meilleur, tout le monde le sait; le héros n'existe que parce qu'il y a un méchant). Je serais donc le Tofu sanguinaire (ou l'Aubergine démoniaque (toi aussi, trouve des noms ultra-pourris)) qui veut prendre sa revanche sur le monde, le dominer, l'exploiter, l'anéantir et tralala.

...

Ah, mais l'épluche-légumes n'était pas radioactif.
J'ai donc aucune raison de m'inquiéter.

Le vaccin machin-chose (enfin il est important)

Aujourd'hui, je ne suis plus officiellement radioactive (mais des dégâts irréparables ont déjà été observés dans différentes zones cérébrales): j'ai fait mon rappel de vaccin X (parce que impossible de me souvenir de son nom) et suis donc anti-rouille (je ne serai donc pas ultra-tétanos, inutile d'insister), anti-polio, anti-tout quoi.
Maintenant, au moment où je tape ces lignes, j'ai le bras gauche à demi-paralysé et ça fracasse grave (oui, parce que déjà le docteur, il savait pas me planter correctement (c'est à dire sans trop de douleur)). Déjà pour le premier rappel, j'avais eu le bras gauche hors-service avec malheureusement un partiel le lendemain (et comme je le vois à tes petits yeux humides, tu sais que je suis gauchère). Enfin, c'est peut-être cette paralysie temporaire qui est à l'origine de ma collision (chariot Tridôme compris, je ne fais jamais les conneries à moitié) avec les portes automatiques de l'entrée sud (et devant les yeux attérés d'un baby-boomer en fin de service).

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* Ma soeur est à sa JAPD à Carcassonne (là où il y a eu l'orgie à balles réelles l'été dernier, tu te souviens?), la journée la plus chiante de sa vie en perspective. La même soeur qui se plaint du fait que je ne l'évoque jamais sur mon blog (alors que ce n'est même pas vrai, je l'ai évoqué dans le premier blog, l'an dernier *mauvaise foi on*). La voila satisfaite.

Pour finir, merci à notre très cher voisin (dont on ignore tout de lui, sauf qu'il a une connexion haut débit non sécurisée) grâce auquel je me connecte depuis le début de mes vacances désormais.

Han, et au passage, voici Kim JaeWook, ma nouvelle idole depuis Antique Bakery:


Hein qu'il est beau.

17 avr. 2009

Mode glandeuse on

Naaaan, j'déconne (la preuve, je t'ai vouvoyé). Au contraire, j'aurais eu bon coeur (ce qui n'est pas le cas, remettons immédiatement les choses au point) je t'aurais dit de ne pas cliquer. Partager mes goûts musicaux en vue de faire adhérer la personne la victime, c'est un truc digne de bourreau formation unité 731.
Mais cette musique elle m'émotionne trop, donc sa place dans cet article s'en trouve légitimée (quelle excuse de merde et archi-commune). T'attends pas à un article émotionnant, tu te plante grave. T'attends pas non plus à une musique qui te rendra moins con que tu ne l'es déjà (hou! Elle insulte laa daaaame!!), ch'uis pas Mozart non plus.
J'avais dit, ou supposé entendre dans mon précédent article, que je te foutrai la paix jusqu'au 25 (ou 27, je sais plus) à cause de mes exams. Mais même à moi, je me mens, donc ne t'attends pas à ce que ce soit différent juste parce que c'est toi.
J'ai donc mes partiels dans 3 jours si j'ai bien compté (enfin, lundi, quoi) et j'ai grave la flemme de réviser.
Enfin, j'ai révisé deux matières et demie (et demie parce que j'ai laissé tombé à la partie "la prévention du risque clair de violation grave des valeurs de l'UE"). Sur sept ou huit ça craint. Beaucoup même. Je culpabilise un peu (36 15 quand j'étais jeune et conne, part one).
Mais d'un côté, si j'ai bien pigé le règlement d'examen (qui est super dur à piger, les types qui l'ont écrit devaient se faire un jeu de rôle genre Constitution de la VI ème République parce que j'y comprends vraiment rien), je passe en 2nde année même si un cataclysme raye Montpellier de la carte (s'il pouvait rayer également ma gourde de voisine qui glousse à 2 heures du matin, je lui en serait supra-reconnaissant). Donc, pas de soucis de ce côté-là (je sais, c'est pas bien de penser comme ça).
Au lieu de réviser donc (enfin, je révise pas, je décède devant mes feuilles de notes en pensant des trucs superficiels, genre "si un type bouffait le président de la République, on appellerait ce monsieur un Sarcophage*"), je végète devant Johnny. Plus précisément sur Blogger (là où tu es en ce moment même, au cas où tu serais frappé d'Alzheimer), parce que j'en avais marre de faire des Sudokus (parce que la nuit, je rêve que je fais des Sudokus et ça me crève (c'est pour ça que j'ai aussi arrêté le Zuma et le Tetris)) et que je veux me faire Seppuku dans les règles (dans l'honneur quoi, en foirant lamentablement mes partiels).
Mon côté suicidaire qui se réveille après 18 années d'inactivité, probablement (et ça fait mal).
Afin de justifier mon comportement honteux, je tiens tout de même à faire savoir que dans ma tête d'immature, c'est déjà les vacances (pas de cours, rien, niet, nada). Ca m'avait fait la même chose au bac (d'ailleurs je comprends pas pourquoi je l'ai eu, peut-être ma bonne étoile (ou alors c'est bien la preuve que le bac, c'est vraiment un truc de merde que même les arrièrés peuvent avoir)). Disons que j'ai un gros ras-le-bol en ce moment; ajoutes à cela que je n'ai toujours pas déterminé ce que voulais faire de mon avenir (voir à la fin de l'article pour ma dernière réflexion à ce sujet). Marre quoi. Alors je me rebelle comme je peux, avec trois ans de retard certes mais je comble mon déficit gamin.
D'ailleurs (aucun lien n'est à établir entre ce paragraphe et le précédent), cet aprèm j'étais à la BU, à l'origine pour rendre un livre qui devait m'aider à réviser mais qui ne m'a pas m'aidé puisque je me suis aperçue qu'il était aussi imbuvable que le cours de mon prof (et pour cause, puisque c'était un bouquin écrit par mon prof (on sent la fille qui a écrit ces lignes vachement perspicace)). Enfin, après l'avoir rendu (dans les délais pour une fois, ça méritait d'être noté), je me suis dit que rien ne valait le calme de la BU Richter pour bosser correctement (pour une fois).
Grossière erreur.
Parce que c'est trop calme justement, et que ça m'incite à tout faire sauf ce pourquoi j'étais venue à l'origine. Les fesses posées sur la chaise, mes yeux mornes ont donc observé le trafic routier (une feuille de notes à la main pour faire comme si (en plus, je me camoufle, je suis abjecte)) et ont conclu que les montpelliérains sont des meurtriers en puissance dès qu'ils s'installent derrière leur volant**.
Et puis en sortant de la BU (et de ma glandouille, je maximise mon temps), il pleuvait/grêlait. Ayant écouté la météo ce matin, j'ai donc oublié de prendre mon parapluie (loi de Murphy ou suis-je paradoxale?) et j'ai dû courir comme une folle jusqu'à l'arrêt de Tram (qui est super loin, le con). A l'arrêt (de Tram, je ne cours pas à l'arrêt voyons!), un jongleur grec avait visiblement foiré son numéro puisqu'une bouteille d'huile d'olive gisait, son contenu s'écoulant lentement sous les yeux (mornes aussi) des passants. La bouteille n'a pas lieu d'être me-diras-tu, mais non car Bibi a eu la présence d'esprit de marcher dedans. Du coup, et sous la pluie/grêle, quand je marchais ça faisait comme si ma jambe gauche était possédée par Brian Joubert. Et c'est sacrément destabilisant, crois-moi.
* Ouais, c'est nul. Bon en même temps, c'est du made in lilôt lors de l'écoute de France Infos à 7 heures du mat', faut pas t'attendre à un exposé scientifico-philosophique. Je viens aussi de comprendre (j'ai le champignon tout réveillé aujourd'hui) que "avenir", ça voulait dire en fait "à venir" (whouuu, heureusement que j'ai pas fait lettres).
**Dans le brouillon de cet article (genre je fais un brouillon), j'avais tapé "devant leur volant", preuve que je ne suis pas prête à prétendre au papier rose (qui a dit "du papier Véssééééé"?)
Je viens de me rendre compte que j'écrivais vraiment beaucoup avec des parenthèses dans des parenthèses (c'est un peu une matriochka littéraire, quoi). C'est pas trop dur à lire? Parfois, je me pose la question..
Pas d'idée d'image zolie (ou pas) pour cet article. Alors il sera tout morne et tout terne. Mais rien ne t'empêche d'ouvrir une fenêtre Google Images à côté et de customiser ton écran par combinaison des deux fenêtres.

11 avr. 2009

Les écrits s'envolent mais les paroles restent

Parce que je suis une personne audacieuse, j’ose le changement de mise en forme avec le lien musique situé au début ! (t'ention les yeux)
Pour une fois, je tiens mes promesses! Voici le Vol. 2 des phrases des profs de droit, un concentré de remarques plus ou moins osées, mais délicieuses.. J'aime la liberté s'enseignement. Comme quoi, en fac de droit, on fait de tout, sauf du droit. Mais on apprend beaucoup sur les pratiques intimes des drosophiles et tout le reste. Enfin, si j'ai le cerveau détraqué, tu sais d'où ça vient (comment ça, "c'était déjà comme ça avant"?)...
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En droit de la famille, tu étudies le droit des personnes physiques (je sais que tu t’en fous royalement mais c’est mon article alors j’y écris ce que je veux !). Genre le mariage, l’adoption et autres trucs plus ou moins chiants. Mais le Droit de la famille, c’est aussi le cours où toutes les allusions incorrectes reprennent le dessus (certainement pour nous faire digérer le chapitre sur la condition juridique de l’enfant mort-né et du statut de la dépouille mortelle) :

"Un transsexuel peut se marier avec une personne du sexe devenu opposé, sauf si c’est un transsexuel homosexuel" (ça va, t’es pas perdu ?)

"Passons maintenant à la première section, « les préliminaires facultatifs au mariage »… Le tout sans arrière-pensée."

"Lors de la restitution des cadeaux, on doit aussi restituer les bijoux de famille… D’un point de vue juridique bien sûr."
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En cours d’Institutions de l’Union Européenne, on s’emmerde profondément (et du coup, on rigole comme on peut) :

Prof : "Et le traité de Maastricht… "(Le « aa » très appuyé)
Elèves : "Maaaaaaastricht !!!"

(expression répétée deux fois par cours environ)

… Je t'avais dit qu’on s’était emmerdé, à ce cours..
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Mais en science politique aussi, on s’est bien fait chier :


"Entre le bébé de 3 mois H****t P***s [même le nom est en copyright All Rights reserved] et le prof de Sciences Politiques de 55 ans que je suis devenu, il y a une différence… capilaire !"

… La loose, j’te dis.


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En Droit des biens, le cynisme et le politiquement incorrect reprennent leurs droits. Dédié à un prof infect mais pour toujours dans nos coeurs :


"Je vous préviens : je joue au Rugby et pour le dernier étudiant qui m’a énervé, ça s’est terminé sur un terrain !"

"Je suis marié et désespérément hétérosexuel"

"Noël est passé mais je suis habillé en Père Noël"

"Vous avez le privilège de me voir en petite tenue"

« itune » (à la française, comme ça se prononce^^)

"Il n’y a pas de délit de flatulence"

"Nous partageons 99,9% de nos gènes avec le cochon, ce qui n’étonnera personne.."

"Ca, c’est cerise sur le McDo !"

"Melgorien
(un village, du moins je crois) aujourd’hui, c’est très moche ! Ca a un aéroport international… qui va parfois en Andorre"

"Je suis un sale type, je suis infréquentable et j’assume"

"Le scélérat Borloo !"

"Avec moi, l’étagère reste de l’art abstrait"

"On n’a jamais vu de course d’huîtres"

"Un animal se meut, et pas seulement la vache"

"Le plus simple à faire, c’est de prendre un sac plastique et de respirer son monoxyde de carbone"

"Zidane c’est un lama"

"« Les superbes marchés » comme Carrefour Market"

"Mettons que je sois malade, et pas que sur le plan psychologique.."


[A une élève]
"Qu’est ce que vous faites avec votre portable ? Vous dites à votre copine « Chouette, on va hériter du vieux chnoque » ?"

"Quand je jouais au golf l’autre jour au trou n°4, j’ai fracassé le pare-brise d’une voiture avec ma balle ; j’ai tenté d’expliquer au propriétaire dudit pare-brise très mécontent qu’il n’était que le détenteur provisoire de ma balle et qu’il devait me la rendre ! Comme quoi, le possesseur n’est pas le propriétaire, même si la balle est incrustée dans le front.. J’ai d’ailleurs tenté de l’expliquer au motard de l’autre jour… Maintenant, le club de golf veut m’empêcher de jouer au trou n°4.."

"Acheté, pas tâché comme un dalmatien
"[ndm : je cherche toujours le sens de cette phrase..]

"Tenez, prenez les barbares de l’autre côté de l’Atlantique !"

"Walt Disney, il est niqué, même si on fête bientôt les 60 ans de la souris !"

"Un usufruit du quart… pas du bus."

"Les papys font de la résistance."

"Les vieux sont souvent désydratés. Pour alléger les dossiers retraite, il suffit de monter le chauffage en été."

"Un ex-étudiant russe, ancien ministre de la santé en Russie m’a dit qu’il avait réglé le problème du financement des retraites dans son pays.
[imitation d’accent russe] J’ai tout comme vous avez dit ! Mais chez nous, pas canicule, froid ! Nous couper chauffage !"


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En Droit Constitutionnel de la Vème République, rien n’a changé. Le prof est tout pareil et la « masturbation intellectuelle », la « sodomie de drosophile » et la « couillonade de grand-mère » (liste non exhaustive) sont toujours présentes :

Or précisément, l’image que la Vème République renvoie aujourd’hui d’elle-même, est bien celle d’un chien crevé au fil de l’eau, qui n’en finit pas de se décomposer. [phrase trouvée dans son introduction « Propos décalés sur la Vème République-Une apologie nimbée de nostalgie »]

[A propos d’un politique, mort après une nuit passée dans les bras d’une prostituée]
"Fort se croyait César, il est mort Pompée !"

"Mais la loi du 3 juin 1958 (celle par quoi débute la Vème République), c’est de la sodomie de drosophile !"

[imitant un ministre d’Etat]
"*Zzzzz… Zzzzz* Je suis un ministre d’Etat…"

Prof : "Le président peut peu !"
Moi (super réveillée) : "Le président Peupeu ? C’est qui ç’ui-là ?"

"Qui c’est, « on » ? Un cornichon !"

"Le Conseil Constitutionnel ? Quel est son sexe juridique à la naissance ?"


[A propos des difficultés risquant de se poser au cas où le président de la République tomberait dans le coma] "Si quelqu’un tente d’assassiner le Président, vaut mieux qu’il ne le rate pas ! Ca poserait des problèmes consitutionnels… "[ouf, nous voilà rassurés]

"Le hard-rock, c’est infra-musique mais supra-bruit."

"Je postillonne aujourd’hui comme un … !!"

"Ohh ! Un poil sur mon bureau ! Qui sait ce qui s’est passé à l’heure précédente !…"
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L’Economie politique (qui est le copié-collé du cours de Terminale ES soit-dit en passant mais en plus inintelligible), c’est aussi emmerdant mais le prof est sympa. L’humour noir y trouve aussi une bonne place :

"Sur une copie d’élève, j’ai retrouvé un jour « Dolly, la brebis Clooney » ! Alors j’ai marqué dans la section « Remarques » : Comme Georges ?"

"Un humain de moins de 13 ans, c’est une petite chose."

"Quand je lis le journal « Le monde », je commence toujours par la rubrique nécrologie ! C’est plus amusant !"

"En 6ème, j’ai gagné un concours parce que j’avais la tête la plus moussée… Oui, à l’époque, j’avais des cheveux !!"


[en nous montrant une diapositive]
"Oh, regardez !! C’est plutôt rigolo qu’une compagnie d’avion délivre une créance un 11 septembre !"

[au sujet de la confiance relative à la monnaie fiduciaire]
"On ne peut pas se permettre de lancer des bobards, même si c’est le 1er Mai !"


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En histoire des faits économiques et sociaux, c’est encore notre prof d’histoire du premier semestre qui nous fait cours. Alors forcément, la matière devient moins chiante :

"J’entends des voix !"
[rires des élèves suivi de la comparaison obligatoire avec Jeanne d’Arc]
"Non ! Sans rire, j’entends des voix !"
[après cinq bonnes minutes de tentative de localisation de la voix, il s’avère qu’il s’agissait du portable dudit prof qui, non verrouillé, appelait depuis une bonne heure le 828. Et une voix féminine parlait depuis une bonne heure à l’autre bout du fil…]

"Sous le Bas Empire, l’économie, c’était mission impossible : aucun Tom Cruise n’a pu sauver l’économie.."

"On en voit des bêtes à corne dans les copies.."


Prof : "C’est très important ce que vous étudiez ici, mais… l’essentiel est ailleurs !"
Elèves : "Oooooh !!"

"Avec mon fils, j’ai regardé les Toons et Dora l’Exploratrice. Et puis après, j’ai fait une partie de Star Wars avec lui sur ordinateur ! Ce matin, en me réveillant, j’avais encore les flashs des sabres laser ! Wfiou wfiou" (imitation textuelle d’un sabre laser) !!

"Censuelle, et pas avec un « s », désolé !"

"La manufacture de Gobelins"

[dernière phrase du cours, donc du semestre, donc de l’année]
"Et Parmentier fut l’auteur d’un livre sur la PATATE !"
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En TD d’Economie Politique, l’heure est aux règlements de compte et aux expressions on ne peut plus familières :

Elève : "Et mon prof d'éco de l’an dernier, avec costard, cravate, il en imposait quoi !"
Prof (en pull & jeans, je précise) : "Et moi j’en n'impose pas ?"

Prof : "Allez-y, je suis en forme, j’ai vu Slash et Fight Club hier !"
Elève (encore le même) : "Moi j’ai vu Rambo !"

Prof : "C’est quoi le problème du niveau de l’emploi dans tous les pays du monde aujourd’hui ?"
Elève (toujours le même) : "Le Sarkozysme !"

"En France on est développés ? Mon cul !"

Elève (le même, vers l’infini et au-delà) : "Comment il a fait Madoff.."
Prof : "AHHH !!! Pour niquer tout le monde ?"
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En TD de Droit des Biens, rien n’est réellement important, et tout le monde s’en fout ; à commencer par la chargé de TD elle-même :

"Mais ça, on s’en fout !"

"Bon alors la doctrine dit ça mais on s’en fout !"

"Les juges s’en foutent de cette distinction…"


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En fait, y’a qu’en TD de droit constit’ qu’on a été sérieux (enfin le prof…). La séance n° 8 l’était moins, puisqu’elle s’intitulait « Ce qu’est le Conseil Constitutionnel devenu », ce qui nous laisse penser que ce sont des ouvriers moldaves qui nous fabriquent nos plaquettes de TD… Et probablement au fond d’une cave sans lumière puisque aucun document joint n’avait de rapport avec le « sujet »…


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Ah si, en Institutions administratives aussi, c’était sérieux… Enfin seulement les étudiants, puisque le prof n’était jamais là… Même pas marrant…
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Sur ce, je vais te laisser jusqu'au 27 avril, date de ma libération partiellesque.

5 avr. 2009

Les brêves de la semaine

Nan, j'ai pas été placée en garde à vue par les policiers anti-émeute de l'OTAN. C'est juste que... j'ai la flemme de me connecter à Blogger (ben ouais). 'Fin, quoi qu'il en soit, je te poste tout en vrac dans cet article. Et je reporte à plus tard ma promesse d'article super-consistant (même pas encore au pouvoir et je déçois déjà mes sujets, si c'est pas super-indigne, ça).

Ma môman ré-apprend le japonais (paraît qu'elle me l'avait appris quand j'avais toutes mes dents de lait mais un violent choc neuronal appelé réflexion a dû tout évaporer), principalement pour pouvoir lire Death Note dans sa version originale. Oui, parce que je suis le conseiller culturel familial (ce qui explique certainement pourquoi on n'a pas d'amis d'ailleurs); poste monstrueux où toute ta famille accepte avec un enthousiasme sans précédent tous les nouveaux (ou pas) machins des pays d'Asie du Sud-Est (elle aime même les dramas, ma môman. Et fait sa sale fangirl avec moi sur Google Images). Qu'est-ce qu'ils deviendraient sans moi. ^_^. En parlant de Death Note, je me suis rendue compte qu'on peut l'analyser sous tout plein d'aspects juridiques; comme quoi, un CM de Manga devrait être mis en place à la fac et je me sentirais moins seule.

Ladite mère m'a également fait percuter que si je ne sentais toujours pas adulte dans ma caboche, c'est peut-être parce que j'en étais encore au stade pré-adolescent. Idée confortée par le fait que je n'ai pas fait ma crise d'adolescence (celle-ci arrivera probablement vers 25 ans, genre "J'veux un scooter!", le tout avec des joints, des dreadlocks et je sêcherai le boulot (<== bouh, c'est pas bien de stéréotyper les [s]p'tits merdeux[/s] ados comme ça). D'un autre côté, cette théorie me rassure quant au fait que ça expliquerai mon fangirlisme pour les boysband (on dit "groupe masculin acapella", ça fait moins péjoratif), ma tendance à kawaïser tout ce qui passe devant mes globes oculaires... et tout le reste. Ca explique moi, quoi (si c'est pas pitoyable, mais j'assume).

Sinon les cours sont finis depuis avant-hier (on est bien dimanche aujourd'hui, nan?)... et j'ai la flemme de me coller aux révisions. Pourtant va falloir, au moins pour rattraper mon dernier partiel catastrophique (le mot est faible, j'ai jamais raté un truc aussi royalement de toute ma vie; même si j'avais une évaluation culinaire, je m'en serais mieux tirée). Boh... On verra demain.

A ce propos, ça me fait penser que je n'ai pas encore mis les phrases des profs (certaines frisent l'orgasme rhétorique, voui voui). Je les collerai d'ici 2-3 jours, le temps de tout réunir, tout recopier.. Après, ça sera le vide bloggueste jusqu'à début mai. J'te dis donc au revoir, de bons examens (ou de bonnes vacances de Pâques) et tout plein d'oeufs en chocolat pour te pourrir les dents <3.

Une photo très conne pour cet article, mais je viens de me rendre compte que les chinois ont aussi de plus beaux canards que les nôtres (rassure-moi, je ne suis pas la seule personne de ce monde à comparer les pays par coin-coin?). C'est trop injuste. Comme quoi, faut pourrir les Erasmus de Chengdu (je l'ai toujours dit).
C'était la réflexion du jour.

Edit: Ah oui, le site en ligne du Crédit A(pourquoi agricole d'ailleurs? On fait paysan à ce point dans cette banque?) m'emmerde profondément vu que je ne peux pas faire de virement pour payer mon loyer du mois. C'est peut-être la fin de la trêve hivernale qui veut ça (si je me retrouve à la rue, je compte d'ailleurs sur toi pour m'ouvrir ton p'tit foyer tout plein d'amour).