30 sept. 2008

Si j'aurais su, j'aurais pas né

Quand tu demandes à un sale morveux adorable bambin ce qu'il veut faire plus tard, il te répond (avec un grand sourire enthousiaste qui découvre sa dentition incomplète (parce qu'on les livre en kit, comme les meccanos)):
Espion!
Concepteur de jeux Vidéos!
Sniper!
Président de la République!
Fabricant de bonbon!
(eux, ils n'ont pas grandi)

Les filles répondront:
Manequin!
Maîtresse!
Actrice!
Chanteuse!
Princesse! (elles, elles n'ont pas grandi non plus)

Que des trucs du genre. Après le gamin grandit. Il se rend compte que les princesses, c'est fini depuis belle lurette; maîtresse, c'est naze; un manequin c'est anorexique (les plus motivées perdent du poids en ne bouffant plus qu'une demie tranche de concombre. A l'hosto, elle découvre un nouveau métier: infirmière); les actrices, les paparazzis les mitraillent de tous leurs feux pendant leurs 8 minutes de topless annuelles; chanteuse, c'est pas la peine parce qu'elle chantent comme des wookies.

Les garçons, eux, découvrent que fabricant de bonbon, c'est ridicule et chiant à crever; sniper, c'est pas la peine parce que ils ne recrutent que quand il y en a un qui a confondu la cible avec son pote Gégé qui revenait du tabac-poste avec Playboy (ce qui est rare dans le monde secret des services secrets). Idem pour espion (et puis Jean Dujardin, Max la Menace et Johnny English sont passés par là entre temps). Le Président de la République est naze, et eux ils ne veulent pas être nazes, porter des talonnettes ou avoir un cheveu sur la langue. Y'a plus que concepteur de jeux vidéos. Bonjour la concurrence.

Alors les adolescents (tous sexes confondus) rêvent d'autres supers métiers, en grande partie inspirés par la télé: police criminelle, avocat, chirurgien, psychologue, ...

Mais la police criminelle, ça va être dur pour eux: parce que si Les Experts ils supportent, ils s'évanouissent à la vue d'une micro-coupure (c'est un fléau, l'hypocondrie). Avocat (tout le monde en fac veut faire avocat (enfin sauf cette année d'après les sondages de TD)), ils sont pas foutus de comprendre le règlement intérieur. Chirurgien, c'est des journées de 25 heures et ils veulent profiter. Psy, c'est déprimant et de toute façon, ils seraient mieux sur le divan.

Au final, ils passent (ou pas) leur bac, font des études (ou pas) et pensent que finalement, oui, chômeur, c'est sympa aussi..

Moi, quand j'étais petite, je voulais être astronome. Puis, j'ai découvert que j'étais une brêle en maths, même pas foutue de faire une division à la main. Alors, j'ai voulu faire journaliste. Mais journaliste, c'est soit (dans le meilleur des cas) la pige, soit (dans le pire des cas) une balle dans la tronche parce que t'as voulu immortaliser la femme en soutif d'un Taliban.

Moi, j'ai pu d'idées. Ah si, maître du monde, c'est sympa.

Je précise quand même que je n'ai jamais été attirée par aucun des métiers évoqués plus haut. Je dois être anormale.
Vidéo: Si j'étais un garçon, je ferai Wonder Boy. Mais je ne sais ni chanter, ni danser. Courage JMI, tu y arriveras!
Alors tu bosses pour avoir un métier tu-sais-pas-lequel-mais-tu-fais-comme-si, tu fais des journées de bossages anormalement longues et tu sacrifies ta belle jeunesse à un avenir incertain sans voir le drame qui se profile à l'horizon et là....


NON!!!!! MON VERRE D'EAU!!! RHHHAAA!!! *grand cri inarticulé que j'ai eu le mérite de retranscrire* MES FICHES DE COURS!!! SALOP*RIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIE!!!!


Ou comment un avenir incertain d'étudiante s'est transformé en un avenir certain d'éboueur et de rats crevés.

Photo: Tronçonneur le Rat te fait un clin d'oeil. Il est sympa l'abominable.


27 sept. 2008

Paske y'a pas à chier...

... J'arriverai pas à dormir ce soir.

Le monde entier (bon okay, juste les étudiants) est contre moi, c'est mainenant officiel. J'aime pas ces soirées étudiantes à la con (according to Agathe sale Geek). En plus j'arrive pas à deviner les titres des musiques parce qu'on n'entend pas assez, et ça, ça m'énerve. Même le DJ il parle dans sa barbe (comme mon prof de Droit Constit'). Je peux pas ouvrir ma fenêtre pour mieux entendre, par peur d'une grosse invasion de moustiques (le dernier, j'ai enfin réussi à le chopper ce matin avec ma plaquette de TD-la justice est puissance). Et de toute façon je vois rien, ça m'énerve aussi.

Ah pour ça, les ingénieurs du bâtiment y sont pas fût-fût: ils sont mis les murs insonorisés côté marronier (ou glandier (l'arbre qui fait des glands-non, je ne parlais pas du rugby)) et les murs pas insonorisés à l'intérieur. Du coup je dois me taper la musique-alarme incendie du voisin de gauche (la première fois que je l'ai entendu, j'ai vraiment cru à une alerte incendie-j'ai pas compris puisque je n'avais encore rien fait cuire) et les ébats amoureux de mon voisin(e?) du dessus. A en juger par les hurlements bestiaux qui émanent du plafond depuis deux jours (respecteront-ils le jour férié hebdomadaire? Suspense), j'hésite à faire cesser mon célibat sur le champ. Ca fait peur, tout de même. Sans compter les grincements de sommier (au vu de la fréquence, soit ils font cela sur le lit avec une corde à sauter (trop fort) soit le type c'est pas un type mais un marteau-piqueur).

Mon Dieu, je suis devenue pire qu'une concierge de HLM.

Bon allez, il est 23 heures et comme la soirée étudiante bat toujours son plein, tu ne vas pas dormir mais bosser. Le boulot qui s'accumule, tu te rappelles? Alors j'ai à résoudre, cher Edogawa, une histoire de gourdasse qui veut savoir si la nuit passée avec Carlos représente un lien juridique quelconque ((même que tu t'en fous) et plus, tu dois la consoler! Non mais oh, j'suis pas assistante sociale et puis quoi encore), une dissertation sur la compilation Justinienne (quand on me dit ça, tout de suite je vois DJ Justinien qui te passe le dernier tube de l'été) et m'entraîner à bien écrire (et c'est là que j'arrive à mon dernier paragraphe).

Paske le prof de droit Constit', c'est un geek de l'orthographe. "Alors les virgules on les écrit comme ça (<<[...]>>) et pas comme ça ("[...]"). Ouah, trop fort, je savais pas (c'est vrai en plus-oui, je suis inculte). Ce type est bizarre, et en plus il me fait penser à mon ex-médeçin traitant à Chartres. J'peux pas m'empêcher de rire quand je le vois. Cela dit, la haine a parfois du bon: maintenant je peux presque choisir ma place dans l'amphi. Pendant qu'on y est, j'ai retrouvé après de longues et fastidieuses recherches le texte que je cherchais et qui mettra tout le monde d'accord (j'en suis sûre) sur la langue française:
ici

Droopy, il avait tout compris à mon problème. Merci Droopy, adieu le Chili Con Carne.

Ah et puis j'allais oublier: je plébicite l'installation d'acenseurs. Trop marre de m'affaler dans les escaliers.

25 sept. 2008

Revirement soudain de personnalité


Je me suis rendue compte en relisant mon article d'hier qu'il était chiant à mourir (un peu plus que d'habitude, je veux dire) et profondément déprimant. Mister Hyde est donc remplacé par Docteur Jekyll, et aujourd'hui, c'est article débarras-inutile-lui-aussi-mais-c'est-le-but-d'un-blog. En résumé, ce sont des constatations, des trucs que tout le monde s'en balance. Enfin plutôt tout ce qui me passe par la tête en moins d'une minute. Ca m'amuse de l'écrire.

- J'ai raté la marche des escaliers à deux reprises à la fac et me suis écroulée lamentablement par terre.
- Je déclare Lee Hyori, les Wonder Girls, SNSD et 2PM totalement incompatibles avec les études. Pas facile de bosser quand on se trémousse comme une demeurée.
- Et en plus je suis crevée et les moustiques me harcèlent.
- Je ne suis toujours pas bilingue.
- Je suis partisante de la greffe de cerveau.
- J'ai toujours la coupure à ma main (là où Guy m'a attrapé parce qu'il ne voulait pas une jolie barette dans ses cheveux).
- Je suis totalement inculte (Non, Jean Monnet n'est pas un peintre comme je l'ai si bien marqué sur mon évaluation de culture Gé. Et Richelieu n'a pas vécu au XVIIIème siècle).
- Séchat, pourquoi as-tu supprimé ton blog? J'exige une explication. Presto.
- Je suis fauchée
- Et célibataire
- Et malheureuse au jeu
- Megaupload fait des siennes. Pas gentil.
- Ce soir, c'est bouillon de poule au vermicelles
- Les TD d'informatique sont super marrants et on n'a jamais à bosser. J'adore ça.
- Je n'ai pas pu voir Batman: The Dark Knight et ça me met hors de moi.
- J'enrage de ne pas avoir la PS3. Et la télé qui va avec. Et Tekken 6.
- Je cherche toujours un fond d'écran à la taille de mon écran (1280 x 768 si tu te sens une âme de mère Theresa).
- Ma porte de chambre ferme à double tour (c'est au bout de trois semaines que je me rends compte de la chose).

24 sept. 2008

The sad story of the solitary oyster


Je ne suis pas sociable. Enfin, c'est pas vraiment ça. J'aimerai être sociable mais il me manque la technique nécessaire pour un socialisation réussie. Il y a des gens que je croise (de temps en temps à souvent), et ces gens, j'aimerai bien leur parler. Faire connaissance quoi. Etendre mon réseau de relations réduit à un moignon.

Donc je me prépare. Ca prend quelques minutes à plusieurs jours, tout dépend de mon état psychologique du moment. Il faut que je me motive, que je concentre mon chi à l'intérieur de moi et tutti quanti. Et puis je me décide (parfois; la plupart du temps, je laisse tomber-oui, je suis fataliste par moments). Je me mets à proximité de ladite personne qui a eu le privilège d'être mon élue, je respire un grand coup et là je commence par dire...


Rien.

C'est ça mon gros problème: à part le temps qu'il fait et les études, je suis totalement incapable de démarrer une conversation. C'est un blocage. Pourtant, la minute d'avant j'ai passé en Cower Flow mental tous les sujets plus ou moins dignes d'intérêt, mais je n'en n'ai retenu aucun. Mon Dieu, que dire? Par chance (ou pas, ça dépend des jours), ma qualité d'huître invisible fait que précisément je suis invisible. Personne ne me voit, je n'existe pas. Résultat, la personne ne s'est pas rendue compte du mollusque qui la convoitait. Et je repars sans le résultat escompté, mais avec mon honneur intact.


Autre scénario: ladite (ou pas) personne vient m'aborder, elle. Elle, elle connaît d'autre sujets de conversation et est donc incroyablement sûre d'elle (ou en tout cas, plus que moi). Pourquoi l'huître? Honnêtement je n'en sais rien. C'est pas pour ma beauté fulgurante, ni pour mon intelligence hors du commun ou ma brillante conversation (remonte un paragraphe plus haut pour savoir pourquoi, au cas où). Ca doit être pour... j'en sais rien en fait, passons.


Alors elle m'aborde. L'huître fait son Sudoku (ça lui permet de ne pas parler et, last but not least, ça développe la logique (enfin il paraît)), elle n'a rien remarqué.
- Heu.. excuses-moi..
L'huître relève la tête (au ralenti, comme dans les films). Son cerveau bascule lui aussi, ce qui fait qu'elle reste les yeux dans le vague pendant une à deux secondes (et ça fait con, oui). Elle (la personne) a dû se rendre compte d'un truc puisqu'elle me fixe avec perplexité.

S'ensuit alors une conversation; ou plutôt un début car je me rend compte d'une rougeur qui remonte jusqu'à la racine des cheveux. C'est horrible la timidité. Et puis je prends soudainement conscience que je suis fringuée comme un sac, que mes cheveux rebiquent (ou alors je n'ai pas eu le temps de les laver, comble de l'horreur), que j'ai des poches sous les yeux, etc. Ca me met vachement mal à l'aise. On a beau dire, l'apparence c'est important.


Et pendant toute la conversation, je me demande ce qu'elle me veut (tu as là une adepte de la théorie du complot, te voila prévenu(e)). Que caches-tu sous ton manteau? Veux-tu me poignarder? A moins que ce soit une caméra cachée? Faudra que je fasse soigner ça un jour.


Et pendant toute la conversation, je ne fais rien d'autre que retourner les questions. Et toi? est devenu mon cheval de guerre. Au final, la personne s'éloigne et, mi-contente mi-soulagée, je reprends mon Sudoku. Souvent ils abandonnent, découragés. Les plus tenaces tiennent dix minutes.


En fait, personne ne m'a demandé d'écrire ça. D'ailleurs, je ne sais pas trop pourquoi je l'ai écrit mais ça ne fait rien.


Curieusement, j'ai moins de mal à engager la conversation avec les étudiants Erasmus (chers étudiants Erasmus!). Et sur internet, je suis moins réservée. Je vais vivre en Corée ou au Japon, pays étrangers et à la population d'ordinateurs en croissance exponentielle.


A propos de la Corée, le jeune homme qui accompagne cet article est Ajoo. Pourquoi, mais pourquoi ne suis-je pas née en Corée?

Alors que faut-il en retenir? Que je suis une buse en relations sociales.

21 sept. 2008

Travel around the world

Je suis rentrée à Narbonne pour le week end. Venant de moi, ce genre d'escapade est toujours synonyme de merdes et d'emmerdes. Comme toute escapade digne de ce nom, ça a été la merde. Mes TDs ont des horaires pourris: mes grasse-matinées du mercredi, jeudi, vendredi et samedi (j'aurais pu mettre "du mercredi au samedi" mais cette liste est destinée à te rendre jaloux(se)) n'ont plus lieu d'être. Salauds.

Il n'y a que le ciné qui était bien. Le visionnage du film, je veux dire. Sinon je déplore mon sens de l'orientation de plus en plus lamentable. En cherchant la salle je me suis retrouvée dans la rue. Je suis arrivée 10 secondes avant le générique. Je te recommande Les cendres du temps, même si l'on ne comprend rien à l'histoire.
A la gare, j'ai raté le premier train de 2 minutes, à cause de la queue (des gens). Je me suis ruinée pour acheter ma carte 12-25 (je bénis le jour où j'aurai accès à une carte Platinium). J'ai donc dû attendre une demie-heure de plus pour le suivant, au milieu des types qui font la manche. Moi aussi je suis pauvre, non mais! La précarité étudiante, t'en n'a jamais entendu parler?
Après j'ai cherché mon train. Pas de train. J'ai cherché un contrôleur. Pas de contrôleur. Je hais la SNCF et ses grêves (en fait, il n'y avait pas de grêves, mais dans ce cas imagine la galère). Au bout de cinq minutes, j'aperçois enfin la fameuse casquette bleue:
"- M'sieur, m'sieur! Le train pour Narbonne, il est où?
- Ah, il est parti il y a deux minutes!
- Hein? Quoi non c'est pas possible! Comment c'est que je vais faire, maintenant?
- Euh.. demandez au contrôleur du TGV, là-bas"


Ils sont tout le temps en grêve, à la SNCF, mais ils sont sympas. J'ai pu monter dans le TGV et suis arrivée à Narbonne sans encombre. Ce soir, je repars, mais dans le sens inverse. Prie pour que je ne me goure pas de train (comme ça a failli m'arrvier l'an dernier pour ma JAPD).
Edit: finalement je suis revenue. J'ai réussi à prendre le train (même s'il s'en est fallu de peu), tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes.

18 sept. 2008

Je hais les oeufs au bacon


Premier cours d'Anglais aujourd'hui. Le prof est un amerlock fraîchement débarqué sur le vieux continent, qui ne connaît du français que les mots "devoirs" et "contrôle continu". Ce type parle à toute vitesse et en plus a un accent. En clair, il n'a fallu que 5 secondes pour que la moitié de la classe comprenne que les partiels de langue seraient une catastrophe. Rires gênés, tout le monde se retient de fondre en larmes. Et lui (le prof) qui, constatant l'étendue du désastre, hoche la tête et répète (parce qu'il l'avait déjà dit avant): "People are amazing.."


Et puis il y a les élèves Erasmus. Je les hais. Leur Anglais est nickel (même s'ils sont polonais) et ils passent le cours à hocher de la tête avec un petit sourire entendu genre-j'ai-tout-compris alors que tu t'efforces de recopier sur ton voisin (qui comprend un peu mieux que toi mais sans plus). On devrait tous les bouter, comme dirait l'autre.


Bref, je reconfirme (juste pour le cas où) que je suis une merde finie linguistiquement. This suuuuucks. J'ai un demi-semestre pour devenir juriste bilingue. Je sais, this suuucks (and more que la dernière fois). Surtout quand on accorde toujours les adjectifs.


Sinon à Comédie, c'était le bizutage des élèves de Polytech'. Il y en avait qui se balançaient ce qui semblait être de la mousse à raser à bord de caddies. J'aime les jours où c'est comme ça. Et puis là, il y a une fille couverte de farine qui s'approche de moi:

"Salut, excuse-moi, je peux te demander un truc?"
"Euh... oui?"
"Tu peux me casser un oeuf sur la tête?"

"..."


Les gens n'imaginent probablement pas à quel point c'est jouissif de casser un oeuf sur la tête de quelqu'un.


En plus, le temps était pourri et j'ai une crampe à l'épaule.


Heureusement, samedi je vais voir les Cendres du Temps Redux. Yesss

16 sept. 2008

Le mot du mardi

J'adore le mardi. Jour de la semaine où l'on sait que le lendemain, on le passera à faire la grasse matinée. Enfin pas demain, parce que j'ai un boulot monstre (les profs parlent trop, je l'ai toujours pensé) et que je dois aller à la chasse. Celle à la dame de ménage (appelée au vu des circonstances actuelles La femme invisible), parce que je dois toujours faire mon état des lieux. Je sais, j'aurais dû le faire il y a déjà deux semaines. Mais de toute la population hétéroclite que j'ai croisé jusqu'à maintenant (dont les derniers cuisaient des têtes de poissons dans l'huile, mystère), la femme de ménage n'apparaît PAS. Alors demain j'armerai mon fusil paralysant (au cas où un de ces specimens très recherchés se montrerai avant de disparaître subrepticement) et je placarderai des affiches Wanted, comme dans les Western de Sergio Leone.

Aujourd'hui, c'est velouté de tomate aux vermicelles (en dîner, ne va pas t'imaginer la soupe sur les affiches, hein!) . Au vu de mes derniers exploits culinaires, je me cantonne désormais à des choses simples, faciles d'accès et prêts en 5 minutes montre en main. La faute à mon humble personne qui a enfumé tout le troisième étage hier en voulant faire cuire ses saucisses de Strasbourg Petit Casino. Quand j'y repense, c'est vraiment étonnant que personne n'ai appelé les pompiers avec l'odeur de brûlé qui s'est incrusté partout. J'aurais fait la Une du journal aujourd'hui. Les gens sont non seulement mesquins mais en plus jaloux de mon génie.

Sinon j'ai encore acheté un bouquin hier (Droit Constitutionnel, Théorie Générale de Michel Clapié pour le cours de Michel Clapié (comme ça tu as le nom d'un de mes profs)). Ce bouquin est chiant à mourir, tout comme le cours d'ailleurs. Quand les deux sont faits par la même personne en même temps, tu ne peux pas y couper et simuler une profonde concentration pour en fait plonger dans un coma des plus profonds.

Sinon je me pose toujours la question de savoir ce que je vais faire de mon avenir. Quand on me parle de mon avenir, je vois une femme sans visage (moi) en tailleur noir, coupe professionnelle. Je ne vois pas la toge d'avocat. Un avocat de 1m57, on en rigole et c'est tout. Alors qu'est-ce que je veux faire? Pour te sortir une réponse supra originale, ce sera un boulot intéressant, super bien payé et le cul derrière un bureau. Mais ce ne sera pas fonctionnaire. Toute proposition est la bienvenue.

Ce soir, je me regarde un épisode de Zorro. Yeahh

12 sept. 2008

Le jour d'après



Acte I (L'îlot, 08 heures du matin. Une huître étendue sur sa paillasse)

Ce matin, je me suis levée à la douce sonnerie de mon portable (la monophonique-si je ne l'ai pas évoqué avant, c'est parce que je mettais toujours le mode vibreur pour éviter de me réveiller avec ces charmantes notes qui te mettent le tympan en dents de scie, mais maintenant, mon vibreur est cassé). J'ai mis mes lunettes (j'ai cassé ma dernière paire de lentilles de contact deux jours auparavant) et me suis regardée dans le miroir. Erreur fatale. Le matin, ma crinière de rêve est aussi broussailleuse que celle d'une célèbre sorcière de Harry Potter dont je tairais le nom. Illico, j'attrape ma brosse à cheveux et tente de réparer les dégats. Rien à faire, quand c'est mort, c'est mort. J'attrape aussi quelques vêtements sans trop regarder si l'homogénéité visuelle sera accordée aux passants ce jour-là. Visiblement non. Je sors (avec mon sac), je ferme la porte et je pars à la fac. 20 minutes s'écoulent (je ne prends pas le tram aujourd'hui) et j'arrive.

Acte II (Amphi B de l'UFR Droit Montpellier I)

Je prends le Montpellier Plus et vais m'assoir sur les confortables sièges de l'Amphi. Je commence à lire en attendant le prof. J'allais démarrer mon Sudoku quand ce dernier arrive. Il arrive toujours au mauvais moment. On reprend là où on était restés la dernière fois, c'est-à-dire à son speech sur l'importance du français et de la rhétorique. Je croyais pourtant qu'il l'avait fini l'heure dernière. Je me gourais. Prenons un air normal, celui qui donne l'impression que je bois ses paroles pendant que je révasse bêtement. Mes charmants petits camarades ne sont pas aussi habiles que moi à cacher leur désintéressement. Le prof s'en fout. Il continue. Et commence au bout de 1 heure et 40 minutes son cours. Certains des élèves ne s'en sont même pas rendu compte.

Acte III (L'îlot, mais l'huître n'est plus dans son lit)

Je rentre à L'îlot. Je mets la clé dans la serrure et entre. J'ai faim. Mais je dois bosser. C'est désolant de voir à quel vitesse on peut accumuler du boulot. Pas le choix, faut que je m'y colle. Je commence par l'histoire des institutions. "L'Assemblée de la Plèbe a une fonction électorale..." on s'en fout. L'histoires des institutions romaines est sans nul doute un cours chiant. Allumons iTunes. Seconde erreur fatale. Ecouter Uhm Jung Hwa n'aide pas à la concentration. Pas motivée pour bosser, je regarde autour de moi. La chambre est d'une saleté repoussante, faudrait que j'emprunte le balai d'Ariadni (du moins, je crois que ça s'écrit comme ça) un de ces quatre. Mince. 14 heures. Je pars dans une demie-heure et j'ai toujours pas mangé. Je vais donc au troisième étage pour réchauffer mes spaghettis de la veille (au second, les plaques ne marchent pas). Avec du gruyère, c'est meilleur. Dans une heure, j'ai cours d'informatique. Je me demande ce que ça vient faire dans des études de droit. Je sais me servir de Word et de Google, pas besoin de me filer des cours! Par contre, si c'est pour m'apprendre à installer un pilote pour iPod, je suis preneuse.

Epilogue

Dans une heure, je serai donc en cours. Pour attendre le prof, je commencerai mon Sudoku, celui de ce matin. Le prof arrivera pile au moment où j'avais trouvé la solution et commencera son cours d'informatique. Ce sera chiant, comme tout cours d'informatique. Et voila.

Heureusement que ce soir je rentre à Narbonne voir ma famille (et reprendre une nouvelle paire de lentilles). J'aime les week-end.

9 sept. 2008

Starring

Acteur à part entière, star parmi les stars... l'îlot en avant première! Ou ze (avec la langue entre les dents, comme les pros) logis de rêve...

On localise communément l''îlot à Montpellier, entre la chambre des chinois Erasmus et un placard qui-sert-à-quoi-je-me-le-demande-bien. L'îlot est de petite taille, environ 9m²; c'est d'ailleurs la raison pour laquelle c'est un îlot et non une île, me répondront les gens logiques.

L'îlot est composé d'un mobilier simple mais très pratique type Ikea, c'est-à-dire un bureau, deux étagères, un frigo, un lavabo, une armoire, un meuble (je ne sais pas à quoi il sert celui-là, je l'utilise pour poser mes sacs Monoprix et mes chaussures), deux chaises (dont l'une pompeusement désignée "fauteuil") et un lit (oui, oui, tout rentre). Il comporte également, ô jouissance sans nom, une prise réseau à laquelle est connecté en permanence mon fidèle Johnny. Sans oublier les spots lumineux qui te reflètent de bons matin ta joyeuse frimousse d'un teint mayonnaise de Dijon pas fraîche (s'expliquant en partie par une nuit que tu juges toujours trop courte ou une Rarissime Infection Pathologique (RIP)).

L'élément le plus fun de l'îlot est sans conteste la chaise de bureau: dotée de 4 roulettes, elle te garantit un fort sympathique petit tourniquet... tourniquet qui devient nettement moins sympathique au bout du Xème tour (ixième, pas dixième), surtout quand tu viens de finir ton modeste repas d'étudiant fauché comme les blés. Mais ce tourniquet est aussi le moyen de transport super écologique de l'îlot. Même que sur le carrelage beige*, ça fait un bruit de tramway. Bah oui.

Parmi les éléments les moins funs, retrouvons pêle-mêle le lavabo qui fuit, la porte de l'armoire qui ne ferme pas et les murs dégueulasses (faute de pouvoir planter des punaises, mes prédécesseurs se sont rattrapés avec la patafix sans se donner la peine de l'enlever quand ils sont partis) qui donnent une impression de marcher sans cesse à 90°, mes souliers fraîchement vernis foulant des hordes de chewing-gum projetés par des anti-Greenpeace**.

Et puis il n'y a pas de toilettes. Bah non. Il faut squatter l'autre bout de l'étage pour se soulager en due et bonne forme. Pratique quand ça te prend à 4 heures du matin et que tu dois t'habiller complètement si tu ne veux pas brusquer le finlandais de la chambre untel. Idem pour les douches.

Mais sinon c'est chouette. J'ai un interphone (qui ne sert jamais mais j'en ai un), un radiateur (qui ne sert à rien non plus-j'y étends ma serviette de douche; le voilà devenu meuble à part entière). La vue est jolie aussi: devant moi réside un majestueux marronier qui me bouche la vue(dénomination sous réserve: un arbre c'est un arbre, je n'ai jamais su faire la différence entre un marronier et un chêne. Et last but not least, il fait nuit) où les tourterelles (dénomination sous réserve aussi pour les mêmes raisons évoquées précédement) roucoulent paresseusement au soleil.

C'est drôle comme les gens se plaignent toujours et ne s'extasient jamais sur les points positifs. Je crains d'appartenir à cette catégorie de gens qui ne seront jamais heureux car toujours à chercher la moindre trace de boue***.

Pour accéder à l'îlot, un badge et une clé suffisent. Pas de système anti-vol ni de rottweiller (et ça me convient fort bien, puisque j'ai horreur de ces bestioles). Pas de chambre de Panique non plus.

Sur ce, il est tard et j'ai sommeil. Bonne nuit.


* Nota bene pour moi-même: ramener de chez moi un tapis pour les petons pour la prochaine saison hivernale.
** Nota bene pour moi-même: ramener des posters de chez moi pour cacher cette horreur de sol, pardon de mur.
*** Nota bene pour moi-même: téléphoner au psy.

7 sept. 2008

Armstrong fit ses premiers pas sur la Lune...

Je crois que je vais m'installer là pour une année (minimum, du moins j'espère). J'aime déménager et me traîner en parasite de site en site. C'est indispensable pour un futur maître du monde de d'accaparer les premières ressources mondiales. Commençons par double-vé double-vé double-vé.

La question que tout le monde se pose: Pourquoi tu changes de blog?? Ouais, je sais, le précédent n'a même pas tenu un an que je lui suis déjà infidèle. Disons que je suis (du verbe suivre, pas être; mais ça t'avais compris) les grands cycles de ma vie trédidante et toujours passionnante. En l'occurence, en ce moment (depuis toujours en fait), ce sont les cycles scolaires (si tu es de ceux qui utilisent Kinpachi Sakamoto ou Victor Novak (pour faire local) comme cible pour fléchettes, dis toi bien que tu as échappé au pire des cycles qui soit: le cycle menstruel). Bon pour résumer je change de blog parce que je pars en fac. Au moins c'est dit.

Le véritable challenge a été de trouver la future plate-forme de mes exploits. Skyblog ou Blogger? Ca m'a beaucoup fait tergiversé.

Certes Skyblog est facile d'accès, à utiliser. Tout le monde connaît. Et puis j'aime bien être mélangée dans la population des couillons de Skyblog. Je me sens dans mon élément.
Mais Blogger, c'est bien aussi. Plus personnel, plus d'options, plus joli aussi.
Faut dire que Skyblog n'a pas des masses d'options, est moche et pas personnel pour un clou.
Mais rappelons que Blogger n'est pas facile d'accès du tout, demande trois jours de fouilles de fond en comble et une assistance d'aide téléphonique pour réussir à écrire une virgule. Beuuuh.

Alors? Skyger ou Blogblog? Le mieux, ç'aurait été de ne pas changer du tout de blog. Mais je fonctionne par cycles.


Et meeerde, j'allais oublier la présentation (tu sais, le truc que personne ne lit jamais). En refaire une me gonfle. Le profil est en à droite (du moins quand je l'aurai fait), et de toute façon il n'y a rien de spécial à dire. A part un nouveau cycle et une année en moins de pétrole sur la planète (fais tes réserves), la Terre tourne toujours et le Soleil continue de briller.


Et plutôt que d'une présentation de six pages (même s'il en faut pas tant pour me connaître un tant soit peu), je t'offre en cadeau bonus cette SUBLISSIME CARTE COLLECTOR!! Avoues que tu aurais tort de t'en priver: Cette carte pourra te dépanner lorsque le mec en face de toi a des Magic plus balaises que les tiennes, trois dragons blancs aux yeux bleus dans le même deck, une carte manquante au jeu des sept familles ou l'équivalent de la quinte flush. Elle te servira aussi de pass' pour rentrer en VIP dans les soirées huppées, t'indiquera le chemin à suivre pour atteindre le château machinchose quand ton GPS te lâche. Tu pourras aussi l'envoyer le premier de l'an à ta belle-mère (ça lui fera plaisir, et elle l'enverra à sa belle-mère l'année suivante), la donner à la caissière pour payer tes achats ou accumuler les réductions ou simplement la garder en souvenir éternel de ma personne. En clair, c'est une carte des cartes. C'est rare des cartes comme ça (et le design est honteusement plagié de School Rumble, voui voui. Que Kobayashi-san me pardonne).


Et puis incroyable: je vais profiter de ce nouveau cycle pour arrêter mes jets de couleur d'article immondes. Bondidiou, que ça fait du bien.

Je ne sais pas pourquoi j'ai mis les pères Noëls.