12 sept. 2008

Le jour d'après



Acte I (L'îlot, 08 heures du matin. Une huître étendue sur sa paillasse)

Ce matin, je me suis levée à la douce sonnerie de mon portable (la monophonique-si je ne l'ai pas évoqué avant, c'est parce que je mettais toujours le mode vibreur pour éviter de me réveiller avec ces charmantes notes qui te mettent le tympan en dents de scie, mais maintenant, mon vibreur est cassé). J'ai mis mes lunettes (j'ai cassé ma dernière paire de lentilles de contact deux jours auparavant) et me suis regardée dans le miroir. Erreur fatale. Le matin, ma crinière de rêve est aussi broussailleuse que celle d'une célèbre sorcière de Harry Potter dont je tairais le nom. Illico, j'attrape ma brosse à cheveux et tente de réparer les dégats. Rien à faire, quand c'est mort, c'est mort. J'attrape aussi quelques vêtements sans trop regarder si l'homogénéité visuelle sera accordée aux passants ce jour-là. Visiblement non. Je sors (avec mon sac), je ferme la porte et je pars à la fac. 20 minutes s'écoulent (je ne prends pas le tram aujourd'hui) et j'arrive.

Acte II (Amphi B de l'UFR Droit Montpellier I)

Je prends le Montpellier Plus et vais m'assoir sur les confortables sièges de l'Amphi. Je commence à lire en attendant le prof. J'allais démarrer mon Sudoku quand ce dernier arrive. Il arrive toujours au mauvais moment. On reprend là où on était restés la dernière fois, c'est-à-dire à son speech sur l'importance du français et de la rhétorique. Je croyais pourtant qu'il l'avait fini l'heure dernière. Je me gourais. Prenons un air normal, celui qui donne l'impression que je bois ses paroles pendant que je révasse bêtement. Mes charmants petits camarades ne sont pas aussi habiles que moi à cacher leur désintéressement. Le prof s'en fout. Il continue. Et commence au bout de 1 heure et 40 minutes son cours. Certains des élèves ne s'en sont même pas rendu compte.

Acte III (L'îlot, mais l'huître n'est plus dans son lit)

Je rentre à L'îlot. Je mets la clé dans la serrure et entre. J'ai faim. Mais je dois bosser. C'est désolant de voir à quel vitesse on peut accumuler du boulot. Pas le choix, faut que je m'y colle. Je commence par l'histoire des institutions. "L'Assemblée de la Plèbe a une fonction électorale..." on s'en fout. L'histoires des institutions romaines est sans nul doute un cours chiant. Allumons iTunes. Seconde erreur fatale. Ecouter Uhm Jung Hwa n'aide pas à la concentration. Pas motivée pour bosser, je regarde autour de moi. La chambre est d'une saleté repoussante, faudrait que j'emprunte le balai d'Ariadni (du moins, je crois que ça s'écrit comme ça) un de ces quatre. Mince. 14 heures. Je pars dans une demie-heure et j'ai toujours pas mangé. Je vais donc au troisième étage pour réchauffer mes spaghettis de la veille (au second, les plaques ne marchent pas). Avec du gruyère, c'est meilleur. Dans une heure, j'ai cours d'informatique. Je me demande ce que ça vient faire dans des études de droit. Je sais me servir de Word et de Google, pas besoin de me filer des cours! Par contre, si c'est pour m'apprendre à installer un pilote pour iPod, je suis preneuse.

Epilogue

Dans une heure, je serai donc en cours. Pour attendre le prof, je commencerai mon Sudoku, celui de ce matin. Le prof arrivera pile au moment où j'avais trouvé la solution et commencera son cours d'informatique. Ce sera chiant, comme tout cours d'informatique. Et voila.

Heureusement que ce soir je rentre à Narbonne voir ma famille (et reprendre une nouvelle paire de lentilles). J'aime les week-end.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'espère que tu as passé un bon week-end et que tu as bien profité de ta famille ^^.

C'est reparti pour une semaine ... ^^'.