29 janv. 2009

Le jeudi noir

Non, ce n'est pas celui de 1929 (quoique..), mais personne n'a pu ignorer qu'il y avait une grève nationale ce jour (Sport national français, devrait y avoir une épreuve aux JO qu'on raflerait toutes les médailles).

Parce que ce sont des citoyens concernés, mes profs ont également été de la partie. Mais d'un côté, ils étaient... englués dans leurs principes élitistes, et tout, et machin... Alors ils ont trouvé un compromis

C'est pourquoi les enseignants grévistes se sont affiché en cours en costard-cravate (quand ce n'est pas la toge); le tout avec un petit panneau sur le bureau (ou au rétro-projecteur): "Je suis moralement en grève".

Houuuu, niveau contestations ils attaquent fort, il n'y a pas à dire!

Ouais, je comprends mieux les paroles de Sarkozy maintenant (ceci ne reflète nullement une opinion politique quelconque); on ne se rend pas compte qu'ils sont en grêve.

Chers cerveaux^^
***

==> Sinon mes phalanges sont aussi en grève puisque j'ai été incapable de taper ne serait-ce qu'un seul mot au clavier sans me gourer dans l'ordre des lettres.

28 janv. 2009

Romantisme? (point d'interrogation plus gros qu'un éléphant d'Afrique obèse avec lequel on compte faire du foie gras)

Aujourd'hui "on" m'a demandé si je trouvais romantique que notre fiancé demande d'abord notre main à notre père avant de nous faire sa demande.
J'ai répondu non (sans blague). Non parce que j'y vois davantage du machisme, de la domination masculine à travers ce geste que du romantisme. Je penche plus pour de la tradition. Même si il y en a certaines qu'on devrait flanquer à la poubelle..

# Machisme parce qu'après une analyse rapide et succinte de la phrase, on parle du père. Soit. Mais la mère? Toujours soumise à son mari? Pas le droit de s'exprimer? Hmm?
# Ensuite parce que tu l'auras aussi certainement remarqué, c'est d'abord au père qu'on demande, ensuite à la fille; fille qui est censée être la première concernée mais qui passe quand même après. Parce que, hein, c'est le pater familias qui prime, c'est connu.
# Et puis ce qui me dérange par dessus tout, c'est qu'ici la fille fait limite marchandise; on transfère la propriété de la chose d'un sujet à un autre comme on dit. C'est le "Salut! J'peux t'emprunter ta môme? Ce serait sympa!" Si le propriétaire initial est d'accord, on fait un contrat vite fait bien torché et pi le truc est à toi. Sympa.

Et puis si c'est pour la bénédiction papale ou un truc du genre, si le mec n'a jamais vu la tronche de tes paternels, un pauvre type un peu âgé rencontré dans la rue 5 minutes plus tôt fera office de papa. Tant que l'autre ne le sait pas... (et il ne le saura jamais puisque de toute façon après le mariage, il détestera automatiquement sa belle-famille et refusera le contact visuel avec eux (ouais, ch'uis cruelle et alors?)).

Bon, c'est peut-être un peu extrémiste comme réflexion. Le fait d'avoir été élevée par une mère féministe j'imagine. Mais d'un côté, le fait qu'il puisse y avoir des mentalités pareilles encore, de nos jours... Bah je me dis qu'il faudrait peut-être recramer des soutifs.


Cette profonde réflexion (hahaha) s'est jouée en cours d'Histoire des Faits économiques et sociaux, pendant que notre prof nous parlait de sa thèse qu'il avait consacré au droit des prostituées entre 1850 et 1950 quelque chose. Y'a aussi un de mes profs qui a fait un article arguant pour les droits à l'épanouissement sexuel des pensionnaires dans les maisons de retraite. Je suis dans un monde de fous (aucun rapport avec ce dont j'ai parlé, je sais).

Cet article est pourri, mais pour ma défense j'ai fini mes cours à 20 heures (apitoies-toi! (et ça rime^^)) et je suis crevée.

24 janv. 2009

Introspection musicale


Je me souviens que quand j'étais naïve, innocente, plus pure que de l'eau bénite et tout (ça date d'un moment donc), je m'étais juré plein de trucs que je n'ai finalement jamais tenu.

Par exemple, j'avais juré à l'âge de 13 ans de ne jamais me maquiller. Deux ans plus tard, je me maquillais à la truelle, genre carnaval de Venise sauf que c'était pas un masque (des fois, le passé c'est très, très douloureux). Fort heureusement, je me suis maintenant amendée puisque je ne me colle même plus de mascara sur la tronche (enfin, les yeux). Par pure flemme de me démaquiller bien sûr. Et puis je peux me frotter les yeux sans être sûre de me permutter en Heath Ledger dans Batman.

Je m'étais juré de ne pas être matérialiste. Peine perdue puisque mon ordinateur est la chose la plus précieuse au monde que je possède (Ctrl+A pour faire dodo:

Si les choses sont si importantes juridiquement, c'est parce qu'elles sont utiles. Mais ce mot est excessif: le seul fait que des choses soient des objets de désir implique, sinon leur utilité objective, du moins le besoin que l'on peut en éprouver. Mais l'utilité n'est pas tout: si les choses n'étaient pas également rares, limitées en espèces et en nombre, on n'en aurait aucun désir; à peine suffirait-il de les convoiter pour se les approprier sans contestation, et le droit n'interviendrait pas. La rareté s'allie à l'utilité pour le prix des biens; mais leurs relations ne vont pas de soi, car c'est curieusement l'utilité qui est à la remorque de la rareté. Les choses utiles qui sont en tel état d'abondance que l'on peut se les approprier sans contestation ne sont pas des biens: ainsi de l'air que l'on respire. A l'inverse, les choses rares mais inutiles peuvent acquérir une valeur par elles-mêmes, la manifestation de la seule rareté suffisant le plus souvent à faire de ces biens l'enjeu d'un désir par le truchement du marché. L'économie politique naissante a longtemps pu rêver sur le paradoxe de l'eau et du diamant, alors même que des réflexions parallèles influençaient le droit. De façon absolue, au fond non juridique, on peut donc approcher la notion de bien en constatant qu'elle se situe au carrefour de l'utilité et d la rareté, c'est-à-dire qu'elle est définie par l'idée de valeur # et je t'épargne le reste [TD d'Agathe B. en droit des biens])

Je m'étais aussi juré de toujours bosser toujours plus pour devenir intelligente (mouhahaha quelle naïveté :D). Je crois que je deviens de plus en plus c*nne, et ce de jour en jour. Paraît que c'est normal quand t'es à la fac. N'empêche que ça m'inquiète quand je m'entends réfléchir (ou que je me vois agir). Genre quand tu fais encore des grimaces en face de ta cuillère à soupe (c'est la forme convexe la plus marrante), ou quand tu écris au tableau en cours de maths que 1/2 + 1/2 ça fait 2/4 (ça paraissait logique pourtant, mais mon prof et moi on a toujours eu des divergences sur ce sujet, va savoir).

MAIS SURTOUT, je m'étais juré de ne pas devenir fan d'un boysband.. Visiblement ça a raté puisque chaque soir je repasse leurs clips, leurs chansons en boucle et je me vois obligée de recréer mentalement leur fiche d'identité en cours d'institutions administratives. Je crois que c'est pathologique; j'ai peur. Et c'est contagieux, ce qui est pire. C'est grave docteur?
Pourtant même 2be3 (whaa, ça fait loin) ne m'avait pas émoustillée à l'époque. Ni aucun d'ailleurs. Je suis maintenant sûre que je suis une coréenne adoptée à l'âge d'un an et a qui on a replastifié la tronche. La preuve, je parle aussi bien anglais qu'un coréen; c'est-à-dire que je suis incompréhensible pour le commun des mortels. Tous à mes pieds, je n'en fais pas partie mouhahaha[OFF]
* * *
Hum, pardon, c'était le bouton mégalomaniaque qui était resté coincé. Ca arrive tout le temps en ce moment.

En fin de compte, le seul truc pour lequel j'ai pas encore failli, c'est mon célibat. Hou, ch'uis fière -_-

Roger Karoutchi avait rendu publique son homosexualité, fallait bien que je me confesse aussi.^^

23 janv. 2009

[Mode hystérie ON]

Whaaa j'ai eu mon semestre!!! (même le droit constitutionnel, les Relations internationales et les Organisations européennes-pourtant ça semblait très compromis au départ; j'ai peur qu'on m'annonce une erreur) Je crois que j'ai une bonne étoile en Titane, faudra que je file une pièce au Mec qui chante près du Polygone depuis au moins la chute de l'URSS pour ça tiens.

[/Mode Hystérie OFF]

En bonne chouineuse, j'en ai pleuré avant et après (le mouchoir est ton ami). Avant pour éviter un flot lacrymal trop important quand viendrait le "après", ô combien incertain. Je préfère prévoir pour ce genre de choses, au moins pour éviter de noyer la fac toute entière.

En règle générale, j'ai le pleur facile (je viens de constater). Pas que pour les exam's ces temps-ci d'ailleurs. Le secteur 7ème art est super touché lui-aussi. Suffit que je voie un film pour que j'éclate en larmes devant l'écran. Walt Disney détient probablement le record avec Rox & Rouky; ce n'est qu'à l'âge de 12 ans que j'ai pu passer les 5 premières minutes du film (quand la maman renard, elle.. enfin bref). Et puis il y en a d'autres, genre le secret des poignards volants, Hero(pas JaeJoong, le film), et j'en passe.

Et puis il y a cette musique, que depuis que j'ai associée au drama me provoque un réflexe lacrymal instantané (pire que les l'instantanéité des ramen, c'est pour dire)...

... Ce qui est d'autant plus curieux que je ne suis absolument pas déprimée en ce moment. Non, je crois que c'est ce côté humain récessif en moi qui s'éveille (oui, je passe pour une sauvageonne à la fac parce que je ne me déplace pas en troupeau).

Tiens, ça me rappelle les joyeuses colonies de vacances! Je suis sûre que tu vois ce dont je parle: l'heure des adieux. Tous ceux que tu ne pouvais pas encadrer se précipitent dans tes bras, se mouchent dans ton T-Shirt et lèvent vers toi un visage embué de larmes et larmoyant, s'écrient: "Tu es ma meilleure amie, je ne t'oublierai jamais!"

Et toi tu restes planté là, partagé entre l'idée de lui hurler "Mais tu m'as emmerdé pendant deux semaines, lâches-moi!" et de le(la) consoler un peu parce qu'il(elle) détruit ton T-Shirt à le tirer comme ça. Mais pas une larme. Que dalle. Tu passes pour la sans-coeur de service mais en même temps tu ne pourrais pas pleurer, même avec un kilo d'oignons sous le pif. Ce phénomène est reproduisible avec les fins d'année de collège/lycée/autre.

Bon, je sais que je pourrai dégoter autre chose, mais je n'ai qu'un truc kawaï qui accompagne cet article.

22 janv. 2009

Y'a rien de mieux que les fainéants quand ils se mettent au boulot.

20 heures 45. Un grand exploit vient d'être réalisé. J'ai recousu ma trousse dont les différents morceaux se barraient depuis octobre. En gros, il ne m'aura fallu que quatre mois pour prendre un fil, une aiguille et faire ce que j'aurais dû faire depuis le début.

L'exploit de la veille est d'autant plus stupéfiant que je l'ai fait juste après ma journée pourrie 8h-20h (pour les plaintes et les gémissements de compassion à mon égard, c'est à ce moment que tu dois les pousser; autrement tu es un aigri et un sans-coeur).
C'est comme ce papier (plus ou moins) retenu par trois morceaux de papier collant sur la porte de ma chambre. Le temps que je colle un quatrième morceau de Scotch, il s'est écoulé plus ou moins trois mois.
C'est la faute à "J'le ferai demain, demain j'aurai le temps". Lui, c'est un sale type; c'est celui qui te fait tout reporter à demain. Mais en même temps, faut reconnaître que c'est chiant de devoir débourser des calories juste pour une action aussi bête que replacer un morceau de scotch ou recoudre trois bouts de tissu. La sueur de ton front, t'y tiens. Je crois que de toute façon, c'est un phénomène mondial cette flemmitude. Paradoxalement, pour des actions plus solides, genre une dissert' à faire ou un truc du genre, t'as moins la flemme (ou moins le choix, c'est tout comme).
Tiens, faut que je range ma chambre. Enfin surtout que je balaye (encore).

Bah, j'le ferai demain, demain j'aurai le temps.^^
Je fais aussi des articles de plus en plus courts. Flemme? Nan, c'est juste que j'ai pas grand-chose à raconter, et tout..
Bon okay. J'ai la flemme.

18 janv. 2009

My Name is.. De Justice. Denis De Justice.


Cours de droit de la famille, vendredi:

Prof: On ne peut pas donner n'importe quel nom à l'enfant. Un nom ridicule en lui-même ou par association avec son patronyme peut parfaitement être retiré. Si c'est le cas, l'officier d'état civil informe le procureur de la République qui peut décider de saisir le juge aux affaires familiales.

Elèves, pensée subliminale: Ouais, mais quels noms par exemple?

Prof, télépathe: Citons des exemples de Jurisprudence.. Par exemple, Babar a été refusé, tout comme Assedic.. Vous imaginez commencer sa vie avec un nom pareil? Ou alors le prénom d'Aude.. Comme ça, ça ne paraît pas ridicule, mais le nom de famille c'était Vaisselle.. Sans oublier ces jumeaux que leurs parents voulaient prénommer Bâbord et Tribord..

Elèves, sérieux (comme toujours...): Mouhahahaha!!!

Prof, imperturbable: En revanche, Zébulon a été accepté, tout comme Mégane.. Dont le nom de famille était Renault..


Moralité: Ne jamais faire confiance à ses parents pour le choix d'un prénom. Certains sont trop cruels.



Comme quoi le droit c'est pas toujours barbant.

15 janv. 2009

Pas de titre mais du sound (THX)

Puisque la mode est à se plaindre, plaignons-nous (enfin, JE me plains parce que c'est MON blog; toi tu écoutes et tu compatis). Le CROUS ne m'a toujours pas filé ma bourse pour le mois de Janvier (paraît qu'il y a eu un bings, enfin c'est normal quoi). Bon, c'est pas que je suis spécialement à découvert ni même que j'ai des ennuis financiers (voilà une expression que même l'an dernier je n'aurais jamais usité). Mais mon taux d'intérêt mêêêêrde! V'la qu'il va chuter! Du coup, je serai obligé de mettre en bourse mes notes de partiels (hey! En voila une idée!), mais avec la crise économique mes actions vont baisser, et merde et merde et merde.
Bon le côté positif, c'est que j'aurai sans doute ma bourse janvieussale et même temps que la févriale. En attendant fais gaffe à la carte bleue (oui, parce que tu te prends pour un Dieu avec ça, tout est possible, tout est réalisable, c'est le jeu de la vie!*).

Et puis j'ai bientôt mes TDs (c'est affiché demain en fait). Avec ma chance hors du commun, j'ai pris les pires TDs que l'on pouvait prendre en fac. L'avantage certain c'est que je m'attire la sympathie de tous quand je déballe les options que j'ai pris tiré au sort. J'espère simplement qu'ils me laisseront mon week-end intact, histoire de m'exiler dans mon village audois de temps à autre. Oui, parce que la spécificité d'un TD est de s'installer aux heures les plus improbables, genre le lundi soir à 19h15 ou un samedi matin à 8h15. Plus ça emmerde le monde mieux c'est.

Sinon ce soir, c'est pâtes aux champignons et aux morceaux de tostinettes. Et je mangerai à même la casserole. Comme quoi, les plaisirs de la vie sont tout simples parfois.^^

Sketche: L'école, Les deux minutes du peuple. J'en suis fan^^

http://2minutes.poonex.com/2minutesdupeuple.php?perusse=parodieecole
* Dixit Chevallier et Laspalès

13 janv. 2009

Réflexion filmesque (pas d'idée pour le titre, et mon muffin aux pépites de chocolat m'attend (donc j'ai vraiment pas le temps de m'attarder))

Quand je vais au cinéma, j'ai le choix entre trois cinémas (parce que j'ai des réduc', pas folle quand même): un cinéma dit "généraliste" et deux dits "d'd'art et d'essai". Si tu es déjà allée dans le dernier évoqué, j'espère donc que tu comprendras pleinement mon envie et le désir pour moi de voir un film "normal", c'est-à-dire un truc américain pleins d'effets spéciaux valant très cher pour un résultat allant de "moyen" à "divertissant" sur une échelle d'appréciation cinématographique d'individu dit normal.
Le film d'art et d'essai donc. A en croire Wikipédia, l'ami de tous les lycéens en mal d'inspiration et de recherches documentaires, il présente au moins une des critères ci-dessous (ce blog devient instructif, chauuud devant!):

    • # œuvres cinématographiques ayant un caractère de recherche ou de nouveautés dans le domaine de la création cinématographique ;
    • # œuvres cinématographiques présentant d'incontestables qualités, mais n'ayant pas obtenu l'audience qu'elles méritaient ;
    • # œuvres cinématographiques reflétant la vie de pays dont la production cinématographique est assez peu diffusée en France ;
    • # œuvres cinématographiques de reprise présentant un intérêt artistique ou historique, et notamment œuvres cinématographiques considérées comme des "classiques de l'écran" ;
    • # œuvres cinématographiques de courte durée tendant à renouveler par leur qualité et leur choix le spectacle cinématographique.
    • # œuvres cinématographiques récentes ayant concilié les exigences de la critique et la faveur du public et pouvant être considérées comme apportant une contribution notable à l'art cinématographique ;
    • # œuvres cinématographiques d'amateur présentant un caractère exceptionnel.
Donc c'est du cinéma bizarre, un truc que tu ne vois jamais dans un multiplexe ou un CGR.
Quand tu vas voir le film d'art et d'essai, tu captes rien à l'histoire, ou alors très partiellement; et cela même si tu as potassé Allocine, que tu connais par coeur le nom des personnages (et d'être physionomiste, ce qui n'est assurément pas mon cas: tu comprends donc ma douleur lors du visionnage d'un film d'art et d'essai asiatique) et que tu peux réciter à la ligne près le scénario. Il n'y a rien à faire, il y aura toujours un truc qui t'échappera (ou alors c'est moi qui ne comprends rien à rien). Quoi que tu fasses.

Et puis ensuite il y a l'après-film. Quand tu sors du ciné et que tu te retrouve reprojeté dans la vie réelle (c'est mon passage préféré). Bon, t'as toujours l'air un peu hagard parce que t'es toujours plongé dans le film, mais j'adore ça. Sauf pour pour le cinéma d'art et d'essai. Parce que de une, tu n'as toujours rien compris à l'histoire, ce qui est trèèèès frustrant. Ensuite, parce que lors de la projection, la diffusion de la bande a éveillé en toi des interrogations philosophico-existencialistes qui, dans ton contexte citadin, ne te seraient jamais venues à l'esprit. "Mais ce monsieur qui emballe cet immense paquet, ça signifie qu'il est trop pris dans son travail, qu'il fait un cadeau à la vie ou tout simplement que son client a commandé un trente-six tonnes pour Noël?" "Cette japonaise qui se transforme petit à petit en chaise, est-ce une métaphore de la société nippone actuelle qui laisse peu de place à la femme ou plus simplement le réalisateur qui ne sait plus trop où il en est et a décidé de déconner sur la fin?".
. . .

C'est le genre de truc qui te retourne la cervelle et qui te fait mettre en question ta propre place dans le monde. Enfin moi ça me le fait. C'est flippant.
Le ciné d'art et d'essai, c'est un truc freudien ch'uis sûre.

Et puis je ne trouve pas le moindre lien entre le film vu et la critique des magazines spécialisés (qui définit toujours le film en question comme le meilleur de tous les temps). C'est à ce demander si on a vu le même film. Ou alors pi-têtre qu'ils avaient exorcisés leur sens par un chaman philippin, que sais-je encore.

Plus tard, je serai cinéaste d'art et d'essai, parce que quand ton film sort, tous les médias te félicitent pour l'angle nouveau de ta vision apportant grandement à l'art cinématographique ou des trucs comme ça. De plus, si un individu lambda n'a rien pigé à ton "oeuvre" (tousse), tu peux toujours lui dire qu'il ne l'a pas bien interprêté, qu'il faut qu'il aille le revoir (et hop! x euros pour ta pomme!). Et puis tu passes pour un grand incompris puisque rien à faire, ton film ne sort jamais en multiplexe ou CGR, mais pourquoi donc??

* * *

Voilà pourquoi un film US avec plein d'effets spéciaux et un scénar' assez banal, c'est sympa aussi.

J'ai donc bien aimé Twilight (oui p'tite soeur, je sais que tu me hais mais promis, je te laisse la surprise!). Même si évidemment, le livre était mieux.

Edit: maintenant mes fonctions de mise en forme sont revenues. J'y comprends plus rien, mais je vais de ce pas rajouter de zolies nimages aux anciens articles (et tout justifier aussi)^^.

11 janv. 2009

Fac Sweet Fac

Bon visiblement, ce truc de Blogger c'est un problème qui vient de mon ordi et non du réseau. Nous v'là bien avancés. Va falloir que je trouve un peu de temps pour tout paramétrer comme il faut. En fait il a l'air bloqué sur le code html. Rhaaa, j'y comprends rien et ça me saoûle.

Sinon ma première semaine de cours (de l'année et du semestre) s'est terminée. Je n'ai pas encore de TDs donc je profite de mes derniers instants de liberté pour courir parmi les parpaillous et à m'allonger sur l'herbe. En tout cas, mes voisins de chambrée ont l'air de penser cela puisque d'après les onomathopées provenant du couloir (c'est fou ce que les murs peuvent être fins (ou mon voisinage bruyant)), une bonne partie de l'aile de mon étage part en soirée. C'est ça, pars en soirée, arrêtes de brailler et surtout ENLEVES TES TALONS!! Non mais.

Pour résumer ma première semaine de fac, j'ai revu des gens que j'aime bien mais avec qui je pense que je ne serai jamais vraiment intime; j'ai aussi revu des gens que je ne peux pas encadrer; des gens à qui j'aimerai bien parfois engager une conversation (mais je ne sais absolument pas de quoi parler avec eux); des gens qui passent et dont je ne retiens pas le visage.. C'est bien les cours en amphi, t'as l'embarras du choix. J'aime vraiment beaucoup la fac. Et le propos précédent n'a vraiment rien d'ironique.

T'as aussi des cours (contrairement aux séries américaines où tous les étudiants semblent noctambules et voués à danser jusqu'au bout de la nuit sans se soucier de leurs exam's). Des cours chiants (prenons aux hasard le cours d'institutions administratives et le cours d'institutions de l'UE). Des cours moins chiants. Des cours passionnants et vraiment géniaux (comme le droit civil, même si c'est parfois un peu morbide ou glauque). Des cours auxquels tu te dis que tu as bien fait d'avoir écouté en SES l'an dernier, genre Economie politique où tout individu lambda doit se sentir largué.

Et puis tu as les profs. Des profs sympas, clairs, intelligents. D'autres que tu ne remarques pas vraiment et que tu auras vite oublié de toute façon. Et puis tu as des profs misogynes, imbus d'eux mêmes; ce semestre, j'ai la chance (?) d'en avoir dégoté un second en plus de mon prof de droit constit' de la Vème République (rien que le nom ça fait peur). Je sens que ça va rigoler, mais ne soyons pas trop pessimistes.

Et puis j'ai aussi un emploi du temps fort sympathique puisque je n'ai pas de TDs pour le moment. En espérant que quand ces derniers viendront, j'aurai encore mon week-end de libre pour retrouver ma petite famille.

6 janv. 2009

Souvenirs hivernaux

N'ayant pu tenir ce blog à jour pendant les vacances, et parce que ma vie trépidante te passionne comme mon père devant le Tour de France, je vais te servir un condensé des trucs plus ou moins chouettes qui me sont arrivés pendant cette période; ne cherches donc aucune transition logique dans tout ce fatras, ni de sujet principal, tu te fatiguerais pour des cacahuètes sulfatées. Mais pour commencer..

... Je ne souhaiterai la bonne année à personne dans cet article, ni dans aucun autre datant de 2009 d'ailleurs. D'abord parce que tu sais que je ne veux que le meilleur du monde pour tout le monde (à condition qu'il me laisse accéder au siège de Maître du monde, qui est vacant et n'attend que moi). Puis pour satisfaire à mon principe d'égalité: ayant eu la (brillante, il faut dire) initiative de laver mon jean à la main et en laissant le portable (allumé bien sûr) dans une des poches un 24 décembre, je n'ai donc pas pu répondre à tous les p'tits sms qui disent tous la même chose (même si j'en n'ai pas eu beaucoup cette année, ma cote de popularité baisse; vite, réagir!); chose que je ne répèterai pas ici puisque tu as dû recevoir les mêmes. En clair j'ai pas noyé de chatons mais mon téléphone cellulaire, ce qui est tout aussi horrible (joyeux matérialisme du XXIème siècle.. youhou). J'expierai mon crime un de ces quatre en m'arrêtant dans une boutique Orange et m'en achetant un nouveau coucou. Et j'en veux un qui téléphone et "ki envoa d msg lol", un point c'est tout. L'option épilateur d'aisselles ou calculateur de taux de cholestérol, j'en veux pas.

Et puis donc je suis allée au ski. Enfin en apparence, parce que je suis tombé malade (ma soeur qui l'a refilé à mon père qui me l'a refilé; mon frère, qui est une bactérie vivante, a été épargné). En l'occurence, j'ai fait mes offrandes aux convenances à Noël (on a bu du Vichy Céléstin et du Coca (sans bulles, pour éviter un retour. Dommage pour tous les trucs machins plus ou moins mangeables prévu pour le 24). Donc le ski, avec les remontées mécaniques qui se ballotent dans le vent et tout, on oublie (si tu as survécu, saches que tout danger d'attaque bactériologique en provenance de mon estomac est écarté (c'était la news glamour pour commencer 2009 et parler d'autre chose que la crise)). Enfin au final, j'ai skié une journée (mais je me suis bien amusée).

Comme j'ai pas trop skié, j'en ai profité pour observer le chinois lambda aux sports d'hiver. Nan parce que ça, ça vaut vraiment le coup d'oeil un chinois qui fait de la glisse hivernale. Ca conforte aussi ton ego parce que tu sais que tu es pertinemment meilleur que lui quand il s'agit de descendre une piste; même sur du plat, ils tombent (j'te jure! D'ailleurs, qui connaît le nom d'un skieur olympique chinois? Hein?). Mais le plus incroyable dans tout ça, c'est que même après 30 millions de chutes sur les fesses, ils se relèvent avec la même impassibilité et recommençent (et c'est la même chose en luge, où ils sont tous aussi nuls mais on les aime bien quand même)! Ca doit être un truc de Feng Shui. Ou alors, au vu de leur absence d'émotion, ce sont des robots envoyés par le gouvernement chinois pour tous nous anéantir (mais à Chamrousse toute la population est en sécurité, c'est déjà ça). Mais faut qu'ils prennent garde à ne pas rouiller si ils veulent avoir une chance.

Et puis originalité gastronomique oblige, moi et mon frangin, pour la fête à Sylvestre on a boudé les merveilleuses victuailles pour des pâtes au ketchup et au gruyère (sans rire). A l'air consterné de mon paternel, je crois qu'il m'a rayé de la liste de ses héritiers potentiels. Ma mère a dû faire de même. Heureusement ma cité U recrute une femme de ménage, mon avenir pécunier est donc garanti. Youki.

Air consterné de mon paternel quand je l'ai traîné au MomieMangas de Grenoble pour me payer une zolie affiche FF7AC (avec Cloud et Séphiroth). Faut dire que j'ai croisé l'enseigne de ce paradis nippon au moment précis où j'entrais dans ma phase mensuelle de fan-girlisme. Donc forcément j'ai dévoilé ma face la plus sombre (et en ce moment la plus active) devant lui. Je crois que je lui ai fait peur.

Air consterné de mon paternel enfin lorsque j'ai dû me garer et que j'ai tamponé le véhicule qui me précédait ainsi que la barrière, le tout sans échauffement ni préméditation. Quand la veille, on a vu Paris Hilton faire le même genre de cascade à la télé, ça m'inquiète. Je crains d'être incompatible avec le volant. Mais les cas sociaux des transports en commun m'inquiètent plus encore. Ah oui, j'ai oublié de dire que ce n'était pas le code que je passais (mon père dit que ce n'est pas pour tout de suite et qu'il n'est VRAIMENT pas pressé que ce fabuleux moment arrive un jour), mais que c'était du kart. J'adore ces petits bolides <3.
Et puis j'ai aussi joué au bowling pour la première fois de ma vie, le Bowling de Tekken Tag n'étant pas à proprement parler une première fois et de toute façon, j'étais davantage spécialisée dans le Foul. En parlant de Foul, j'ai failli récidiver, non plus avec un lutteur bodybuildé mais avec ma propre personne (ça l'aurait donc fait très moyen). Enfin j'ai pas fait un score trop minable, en dépit de ma force surhumaine (hum) et mes qualités de viseurs qui pourraient me promouvoir au rang de super sniper (re-hum).
Pour rassurer tout le monde (enfin, ceux qui sont vaguement au courant de mon existence), je suis revenue saine et sauve de mon périple alpin. Enfin, mon amour propre en moins, et cela à mettre sur le compte de ma maladresse naturelle et mon manque de pot hallucinant. Autant je ne tombe pas trop en ski (enfin je suis pas encore prête pour Casserousse), autant quand je repose les pieds sur terre faut forcément que j'entre en contact avec la seule plaque verglacée du continent. C'est ainsi que mes trajets appart-container à poubelles ou retour-du-ski sont probablement connus de toute la station. Probablement parce que chaque Badaboum s'est accompagné d'un flot voco-littéraire on-ne-peut-moins-correct émanant de ma bouche (je peux être très grossière quand je constate qu'une bête plaque de verglas a infligé un KO à ma (modeste-hum)personne).
Comme je suis partie pendant deux semaines, le réservoir Internet coupé et tout (il y a même de la poussière sur mon clavier, c'est pour dire), je suis persuadée d'avoir raté un truc important. La preuve avec mes... 439 messages non lus de ma boîte mail. Pour qu'on s'acharne autant sur moi, faut vraiment que j'ai pas vu un truc important, une révolution Internet ou Facebook utile par exemple. J'ai peur. Lecteur, seras-tu assez sympathoche pour m'updater la boîte encéphale pour des news débiles?
Sinon j'ai réparé mon ordi. Enfin pas moi, mais ma mère (enfin pas elle, mais un informaticien (y'a plus d'autre piège après)). Le problème, c'est je ne m'y retrouve plus. Pour commencer, ma (longue) liste de favoris est classée par ordre alphabétique. Forcément, avec tout cet ordre, moi je m'y perds. Google est à la lettre G, et non plus comme avant coincé entre "ddl roadrunner05" et "Blague du jour-humour-illusions d'optiques-blague et test drôle", alors forcément si tout est en ordre logique je n'arrive plus à suivre.
Demain, c'est les soldes. Tous les magasins que j'ai donc croisé aujourd'hui ont les rayons scotchés façon Les Experts, on croirait presque à un meurtre. Remarque, des meurtres il y en aura certainement demain dans tous les rayons; le sang coulera, il y aura du sang, de la sueur, des larmes, des muscles... non, p'têt pas au rayon Lingerie (mais ça vaut le coup d'essayer). Un bilan catastrophe en cette période de soldes et de crise (en parlant de ça mon poucoir d'achat augmente encore, l'Internet vient de passer de 4 à 3 euros) est donc à prévoir, pire que l'offensive israélienne si ça se trouve (et quand on voit une boutique soldée -70%, c'est à peu près l'effet provoqué par une meute de jeunes filles innocentes, de mères de famille respectables et d'honorables grand-mères). Si je survis à l'assaut, j'essayerai donc de me dégoter un jean et des chaussures à ma taille -siouplaît- (c'est ma mission, si je l'accepte).
[En fait, le truc le plus triste qui me soit arrivé cette dernière quinzaine est probablement la mort du rat de mon frangin. Je l'adorais, ce rat. Direct ça a fait basculer mon indicateur d'humeur dans le négatif (mais ça va mieux maintenant)] Pour finir sur une note poétique, mon connard de réseau m'empêche d'accéder à tous les paramètres de mise en forme des messages, ce qui explique la tronche de celui-ci (je ne peux même pas insérer d'images, c'est pour dire).
Voila, tu l'as, ta tartine bloggeste.