24 janv. 2009

Introspection musicale


Je me souviens que quand j'étais naïve, innocente, plus pure que de l'eau bénite et tout (ça date d'un moment donc), je m'étais juré plein de trucs que je n'ai finalement jamais tenu.

Par exemple, j'avais juré à l'âge de 13 ans de ne jamais me maquiller. Deux ans plus tard, je me maquillais à la truelle, genre carnaval de Venise sauf que c'était pas un masque (des fois, le passé c'est très, très douloureux). Fort heureusement, je me suis maintenant amendée puisque je ne me colle même plus de mascara sur la tronche (enfin, les yeux). Par pure flemme de me démaquiller bien sûr. Et puis je peux me frotter les yeux sans être sûre de me permutter en Heath Ledger dans Batman.

Je m'étais juré de ne pas être matérialiste. Peine perdue puisque mon ordinateur est la chose la plus précieuse au monde que je possède (Ctrl+A pour faire dodo:

Si les choses sont si importantes juridiquement, c'est parce qu'elles sont utiles. Mais ce mot est excessif: le seul fait que des choses soient des objets de désir implique, sinon leur utilité objective, du moins le besoin que l'on peut en éprouver. Mais l'utilité n'est pas tout: si les choses n'étaient pas également rares, limitées en espèces et en nombre, on n'en aurait aucun désir; à peine suffirait-il de les convoiter pour se les approprier sans contestation, et le droit n'interviendrait pas. La rareté s'allie à l'utilité pour le prix des biens; mais leurs relations ne vont pas de soi, car c'est curieusement l'utilité qui est à la remorque de la rareté. Les choses utiles qui sont en tel état d'abondance que l'on peut se les approprier sans contestation ne sont pas des biens: ainsi de l'air que l'on respire. A l'inverse, les choses rares mais inutiles peuvent acquérir une valeur par elles-mêmes, la manifestation de la seule rareté suffisant le plus souvent à faire de ces biens l'enjeu d'un désir par le truchement du marché. L'économie politique naissante a longtemps pu rêver sur le paradoxe de l'eau et du diamant, alors même que des réflexions parallèles influençaient le droit. De façon absolue, au fond non juridique, on peut donc approcher la notion de bien en constatant qu'elle se situe au carrefour de l'utilité et d la rareté, c'est-à-dire qu'elle est définie par l'idée de valeur # et je t'épargne le reste [TD d'Agathe B. en droit des biens])

Je m'étais aussi juré de toujours bosser toujours plus pour devenir intelligente (mouhahaha quelle naïveté :D). Je crois que je deviens de plus en plus c*nne, et ce de jour en jour. Paraît que c'est normal quand t'es à la fac. N'empêche que ça m'inquiète quand je m'entends réfléchir (ou que je me vois agir). Genre quand tu fais encore des grimaces en face de ta cuillère à soupe (c'est la forme convexe la plus marrante), ou quand tu écris au tableau en cours de maths que 1/2 + 1/2 ça fait 2/4 (ça paraissait logique pourtant, mais mon prof et moi on a toujours eu des divergences sur ce sujet, va savoir).

MAIS SURTOUT, je m'étais juré de ne pas devenir fan d'un boysband.. Visiblement ça a raté puisque chaque soir je repasse leurs clips, leurs chansons en boucle et je me vois obligée de recréer mentalement leur fiche d'identité en cours d'institutions administratives. Je crois que c'est pathologique; j'ai peur. Et c'est contagieux, ce qui est pire. C'est grave docteur?
Pourtant même 2be3 (whaa, ça fait loin) ne m'avait pas émoustillée à l'époque. Ni aucun d'ailleurs. Je suis maintenant sûre que je suis une coréenne adoptée à l'âge d'un an et a qui on a replastifié la tronche. La preuve, je parle aussi bien anglais qu'un coréen; c'est-à-dire que je suis incompréhensible pour le commun des mortels. Tous à mes pieds, je n'en fais pas partie mouhahaha[OFF]
* * *
Hum, pardon, c'était le bouton mégalomaniaque qui était resté coincé. Ca arrive tout le temps en ce moment.

En fin de compte, le seul truc pour lequel j'ai pas encore failli, c'est mon célibat. Hou, ch'uis fière -_-

Roger Karoutchi avait rendu publique son homosexualité, fallait bien que je me confesse aussi.^^

1 commentaire:

Anonyme a dit…

On a conditionné les gens à vivre comme ça, tu n'en peux rien, perso, je n'ai aucun groupe musicale ou autre de préférer, je n'ai pas de portable, pas de voiture,... je ne suis pas matérialiste,...

Tout ce que je veux c'est être libre de la société^^

une fuste, mon vélo, un lit, ma musique, le reste je m'en tape

le vrai bonheur, seul toi tu le trouvera, mais bon va, vie, et devient, temps que tu le peux.

(votes jamais pour le capitalisme, les libéraux,...) nous vivons comme ça de leur fautes.