13 janv. 2009

Réflexion filmesque (pas d'idée pour le titre, et mon muffin aux pépites de chocolat m'attend (donc j'ai vraiment pas le temps de m'attarder))

Quand je vais au cinéma, j'ai le choix entre trois cinémas (parce que j'ai des réduc', pas folle quand même): un cinéma dit "généraliste" et deux dits "d'd'art et d'essai". Si tu es déjà allée dans le dernier évoqué, j'espère donc que tu comprendras pleinement mon envie et le désir pour moi de voir un film "normal", c'est-à-dire un truc américain pleins d'effets spéciaux valant très cher pour un résultat allant de "moyen" à "divertissant" sur une échelle d'appréciation cinématographique d'individu dit normal.
Le film d'art et d'essai donc. A en croire Wikipédia, l'ami de tous les lycéens en mal d'inspiration et de recherches documentaires, il présente au moins une des critères ci-dessous (ce blog devient instructif, chauuud devant!):

    • # œuvres cinématographiques ayant un caractère de recherche ou de nouveautés dans le domaine de la création cinématographique ;
    • # œuvres cinématographiques présentant d'incontestables qualités, mais n'ayant pas obtenu l'audience qu'elles méritaient ;
    • # œuvres cinématographiques reflétant la vie de pays dont la production cinématographique est assez peu diffusée en France ;
    • # œuvres cinématographiques de reprise présentant un intérêt artistique ou historique, et notamment œuvres cinématographiques considérées comme des "classiques de l'écran" ;
    • # œuvres cinématographiques de courte durée tendant à renouveler par leur qualité et leur choix le spectacle cinématographique.
    • # œuvres cinématographiques récentes ayant concilié les exigences de la critique et la faveur du public et pouvant être considérées comme apportant une contribution notable à l'art cinématographique ;
    • # œuvres cinématographiques d'amateur présentant un caractère exceptionnel.
Donc c'est du cinéma bizarre, un truc que tu ne vois jamais dans un multiplexe ou un CGR.
Quand tu vas voir le film d'art et d'essai, tu captes rien à l'histoire, ou alors très partiellement; et cela même si tu as potassé Allocine, que tu connais par coeur le nom des personnages (et d'être physionomiste, ce qui n'est assurément pas mon cas: tu comprends donc ma douleur lors du visionnage d'un film d'art et d'essai asiatique) et que tu peux réciter à la ligne près le scénario. Il n'y a rien à faire, il y aura toujours un truc qui t'échappera (ou alors c'est moi qui ne comprends rien à rien). Quoi que tu fasses.

Et puis ensuite il y a l'après-film. Quand tu sors du ciné et que tu te retrouve reprojeté dans la vie réelle (c'est mon passage préféré). Bon, t'as toujours l'air un peu hagard parce que t'es toujours plongé dans le film, mais j'adore ça. Sauf pour pour le cinéma d'art et d'essai. Parce que de une, tu n'as toujours rien compris à l'histoire, ce qui est trèèèès frustrant. Ensuite, parce que lors de la projection, la diffusion de la bande a éveillé en toi des interrogations philosophico-existencialistes qui, dans ton contexte citadin, ne te seraient jamais venues à l'esprit. "Mais ce monsieur qui emballe cet immense paquet, ça signifie qu'il est trop pris dans son travail, qu'il fait un cadeau à la vie ou tout simplement que son client a commandé un trente-six tonnes pour Noël?" "Cette japonaise qui se transforme petit à petit en chaise, est-ce une métaphore de la société nippone actuelle qui laisse peu de place à la femme ou plus simplement le réalisateur qui ne sait plus trop où il en est et a décidé de déconner sur la fin?".
. . .

C'est le genre de truc qui te retourne la cervelle et qui te fait mettre en question ta propre place dans le monde. Enfin moi ça me le fait. C'est flippant.
Le ciné d'art et d'essai, c'est un truc freudien ch'uis sûre.

Et puis je ne trouve pas le moindre lien entre le film vu et la critique des magazines spécialisés (qui définit toujours le film en question comme le meilleur de tous les temps). C'est à ce demander si on a vu le même film. Ou alors pi-têtre qu'ils avaient exorcisés leur sens par un chaman philippin, que sais-je encore.

Plus tard, je serai cinéaste d'art et d'essai, parce que quand ton film sort, tous les médias te félicitent pour l'angle nouveau de ta vision apportant grandement à l'art cinématographique ou des trucs comme ça. De plus, si un individu lambda n'a rien pigé à ton "oeuvre" (tousse), tu peux toujours lui dire qu'il ne l'a pas bien interprêté, qu'il faut qu'il aille le revoir (et hop! x euros pour ta pomme!). Et puis tu passes pour un grand incompris puisque rien à faire, ton film ne sort jamais en multiplexe ou CGR, mais pourquoi donc??

* * *

Voilà pourquoi un film US avec plein d'effets spéciaux et un scénar' assez banal, c'est sympa aussi.

J'ai donc bien aimé Twilight (oui p'tite soeur, je sais que tu me hais mais promis, je te laisse la surprise!). Même si évidemment, le livre était mieux.

Edit: maintenant mes fonctions de mise en forme sont revenues. J'y comprends plus rien, mais je vais de ce pas rajouter de zolies nimages aux anciens articles (et tout justifier aussi)^^.

2 commentaires:

Arnø a dit…

J'ai bien aimé Twilight aussi (la présence de Robert machin n'y est presque pour rien, je le jure). Quant au cinéma d'art et d'essai, j'ai tenté une fois... une fois de trop pour moi ^^

Anonyme a dit…

^^ ha bé moi j'ai adorer twilight xd! et j'espère qu'on aura la suite bientot quoi que je pourrais le lire ?XD