29 avr. 2009

Les petites histoires dans la grande histoire

Maintenant que je suis en vacances (officieusement bien sûr, sinon le rattrapage est en juin (donc j'ai le temps)), je passe mon temps à somnoler et piquer du nez en toutes circonstances. Ca ne change pas trop de d'habitude, tu me diras. Tu as raison.

Mais maintenant que j'ai bien pioncé (quoique à mon goût on ne se repose jamais assez), je me suis posée devant Johnny, histoire de vérifier si ma vie internetale est plus remplie que ma vie sociale IRL.
Bah c'est pareil pour l'un comme pour l'autre. En gros, j'ai réussi à maintenir une sorte d'équilibre des forces en présence. On peut dire que ma vie sociale se résume à une Guerre froide avec l'arme nucléaire de chaque côté.
Mais revenons au sujet du jour.
Disons que j'ai plein de choses futiles et totalement inintéressantes à déballer. Alors plutôt que de les étaler sur plusieurs articles, m'emmerder à trouver un titre et tout et tout, je vais t'achever en un seul coup, dans cet article là.Ici, on fait les choses rapidement et presque sans bavures.
Sans transition (comme elles sont toujours pourries, quoi qu'on fasse), les chapitres de ma vie passionante et toujours trépidante:

===============================================

Post-it post-exam

Mes exams sont passés et je sais que je file au rattrapage (mais on s'en fout). Cela dit, je ne regrette rien: j'ai pu me rebeller (oui, j'ai même porté des couettes le dernier jour, c'est dire mon audace) et au vu de ce que j'ai révisé, mon rendu productif lors des épreuves est tout à fait honorable (y'a dû y avoir du résidu de Sollow (spéciale "toi aussi, comprends les références de série ES")).
Grosse dédicace à Hugo (même s'il ignore l'existence de cet ilôt bloggeste) qui, après avoir oublié son Code Civil au 1er semestre, a percuté deux jours avant la date fatidique qu'il était inscrit à deux cours dans ce semestre (mais n'y était jamais allé). Petite pensée aussi à son copain dont-je-ne-connais-pas-le-nom (un pote à Jedusor, probablement) qui a disserté sur la condition juridique du chihuahua suisse cramé au micro-onde (Alice, ceci est pour toi).

Les aventures du petit dégradé

Mon frangin étant un gros flemmard au niveau capilaire, ma mère a entrepris hier de lui couper les tiffs. S'ensuit ce dialogue mémorable:
Maman: Alors, on te les coupe comment? On fait juste la frange et on laisse les longueurs?
Frangin: Non! Ca fait fille les longueurs!
M: T'es sûr? Ca te va bien mieux pourtant [ce à quoi l'auteur de ce blog et sa soeur* répliquent par l'affirmative]! Bon, bah on coupe alors!
Ciseaux (la véritable star de cette tragédie grecque): coupecoupecoupe, coupecoupe, coupecoupecoupe...
F: Au fait, tu ne fais pas de dégradé, hein?
M: ....

Bon, le désastre capilaire a été rattrapé. La coupe playmobilXcoupe au bol est donc revenue à la mode familiale, audacieusement relancée par mon frangin (j'avais été la première victime, quand à 4 ans j'avais moi-même tenté une innovation capilaire; ma mère avait alors fait un comeback de ladite coupe pour limiter le désastre (depuis, je n'ai plus jamais touché à un ciseau de ma vie)). Afin de rassurer ce dernier, j'avais donc énuméré les différentes égéries de la coupe au bol mais je crains que cela n'ait pas amplement suffi.



L'épluche-légumes

Et si je changeais? Et si je me transformais? Si je me pose toutes ces questions, c'est que je crains que le processus moléculaire ne soit déjà enclenché. En effet, tel Peter Parker ayant muté en Spiderman suite à une morsure d'araignée radioactive, je me suis fait sauvagement attaquer par un épluche-légumes (qui se rebellait face à une tranche de concombre).
Enfin bon, ce connard m'a arraché la moitié de la peau du pouce (sérieux, y'a un trou) et depuis ce jour qui bouleversa toute ma vie, je crains de muter en légume.
Ma nouvelle vie de Femme-légume sera, je le pense, celle d'une super héroïne: Je m'attacherai une cape, mettrai un masque et prendrai une identité secrête (j'hésite entre Super-aubergine et Wonder-tofu, je m'en remets à tes conseils avisés) afin de pourfendre l'injustice et lutter contre le crime (ou violer la veuve et zigouiller l'orphelin comme dans Watchmen; ce qui est bien dans notre société, c'est la diversification du statut de super-héros). Ce qui ruine mon plan de prise de contrôle du monde, ne nous voilons pas la face.
Ah, mais attends, rien ne m'interdit d'endosser le rôle du super-vilain (surtout que c'est lui le meilleur, tout le monde le sait; le héros n'existe que parce qu'il y a un méchant). Je serais donc le Tofu sanguinaire (ou l'Aubergine démoniaque (toi aussi, trouve des noms ultra-pourris)) qui veut prendre sa revanche sur le monde, le dominer, l'exploiter, l'anéantir et tralala.

...

Ah, mais l'épluche-légumes n'était pas radioactif.
J'ai donc aucune raison de m'inquiéter.

Le vaccin machin-chose (enfin il est important)

Aujourd'hui, je ne suis plus officiellement radioactive (mais des dégâts irréparables ont déjà été observés dans différentes zones cérébrales): j'ai fait mon rappel de vaccin X (parce que impossible de me souvenir de son nom) et suis donc anti-rouille (je ne serai donc pas ultra-tétanos, inutile d'insister), anti-polio, anti-tout quoi.
Maintenant, au moment où je tape ces lignes, j'ai le bras gauche à demi-paralysé et ça fracasse grave (oui, parce que déjà le docteur, il savait pas me planter correctement (c'est à dire sans trop de douleur)). Déjà pour le premier rappel, j'avais eu le bras gauche hors-service avec malheureusement un partiel le lendemain (et comme je le vois à tes petits yeux humides, tu sais que je suis gauchère). Enfin, c'est peut-être cette paralysie temporaire qui est à l'origine de ma collision (chariot Tridôme compris, je ne fais jamais les conneries à moitié) avec les portes automatiques de l'entrée sud (et devant les yeux attérés d'un baby-boomer en fin de service).

===============================================

* Ma soeur est à sa JAPD à Carcassonne (là où il y a eu l'orgie à balles réelles l'été dernier, tu te souviens?), la journée la plus chiante de sa vie en perspective. La même soeur qui se plaint du fait que je ne l'évoque jamais sur mon blog (alors que ce n'est même pas vrai, je l'ai évoqué dans le premier blog, l'an dernier *mauvaise foi on*). La voila satisfaite.

Pour finir, merci à notre très cher voisin (dont on ignore tout de lui, sauf qu'il a une connexion haut débit non sécurisée) grâce auquel je me connecte depuis le début de mes vacances désormais.

Han, et au passage, voici Kim JaeWook, ma nouvelle idole depuis Antique Bakery:


Hein qu'il est beau.

17 avr. 2009

Mode glandeuse on

Naaaan, j'déconne (la preuve, je t'ai vouvoyé). Au contraire, j'aurais eu bon coeur (ce qui n'est pas le cas, remettons immédiatement les choses au point) je t'aurais dit de ne pas cliquer. Partager mes goûts musicaux en vue de faire adhérer la personne la victime, c'est un truc digne de bourreau formation unité 731.
Mais cette musique elle m'émotionne trop, donc sa place dans cet article s'en trouve légitimée (quelle excuse de merde et archi-commune). T'attends pas à un article émotionnant, tu te plante grave. T'attends pas non plus à une musique qui te rendra moins con que tu ne l'es déjà (hou! Elle insulte laa daaaame!!), ch'uis pas Mozart non plus.
J'avais dit, ou supposé entendre dans mon précédent article, que je te foutrai la paix jusqu'au 25 (ou 27, je sais plus) à cause de mes exams. Mais même à moi, je me mens, donc ne t'attends pas à ce que ce soit différent juste parce que c'est toi.
J'ai donc mes partiels dans 3 jours si j'ai bien compté (enfin, lundi, quoi) et j'ai grave la flemme de réviser.
Enfin, j'ai révisé deux matières et demie (et demie parce que j'ai laissé tombé à la partie "la prévention du risque clair de violation grave des valeurs de l'UE"). Sur sept ou huit ça craint. Beaucoup même. Je culpabilise un peu (36 15 quand j'étais jeune et conne, part one).
Mais d'un côté, si j'ai bien pigé le règlement d'examen (qui est super dur à piger, les types qui l'ont écrit devaient se faire un jeu de rôle genre Constitution de la VI ème République parce que j'y comprends vraiment rien), je passe en 2nde année même si un cataclysme raye Montpellier de la carte (s'il pouvait rayer également ma gourde de voisine qui glousse à 2 heures du matin, je lui en serait supra-reconnaissant). Donc, pas de soucis de ce côté-là (je sais, c'est pas bien de penser comme ça).
Au lieu de réviser donc (enfin, je révise pas, je décède devant mes feuilles de notes en pensant des trucs superficiels, genre "si un type bouffait le président de la République, on appellerait ce monsieur un Sarcophage*"), je végète devant Johnny. Plus précisément sur Blogger (là où tu es en ce moment même, au cas où tu serais frappé d'Alzheimer), parce que j'en avais marre de faire des Sudokus (parce que la nuit, je rêve que je fais des Sudokus et ça me crève (c'est pour ça que j'ai aussi arrêté le Zuma et le Tetris)) et que je veux me faire Seppuku dans les règles (dans l'honneur quoi, en foirant lamentablement mes partiels).
Mon côté suicidaire qui se réveille après 18 années d'inactivité, probablement (et ça fait mal).
Afin de justifier mon comportement honteux, je tiens tout de même à faire savoir que dans ma tête d'immature, c'est déjà les vacances (pas de cours, rien, niet, nada). Ca m'avait fait la même chose au bac (d'ailleurs je comprends pas pourquoi je l'ai eu, peut-être ma bonne étoile (ou alors c'est bien la preuve que le bac, c'est vraiment un truc de merde que même les arrièrés peuvent avoir)). Disons que j'ai un gros ras-le-bol en ce moment; ajoutes à cela que je n'ai toujours pas déterminé ce que voulais faire de mon avenir (voir à la fin de l'article pour ma dernière réflexion à ce sujet). Marre quoi. Alors je me rebelle comme je peux, avec trois ans de retard certes mais je comble mon déficit gamin.
D'ailleurs (aucun lien n'est à établir entre ce paragraphe et le précédent), cet aprèm j'étais à la BU, à l'origine pour rendre un livre qui devait m'aider à réviser mais qui ne m'a pas m'aidé puisque je me suis aperçue qu'il était aussi imbuvable que le cours de mon prof (et pour cause, puisque c'était un bouquin écrit par mon prof (on sent la fille qui a écrit ces lignes vachement perspicace)). Enfin, après l'avoir rendu (dans les délais pour une fois, ça méritait d'être noté), je me suis dit que rien ne valait le calme de la BU Richter pour bosser correctement (pour une fois).
Grossière erreur.
Parce que c'est trop calme justement, et que ça m'incite à tout faire sauf ce pourquoi j'étais venue à l'origine. Les fesses posées sur la chaise, mes yeux mornes ont donc observé le trafic routier (une feuille de notes à la main pour faire comme si (en plus, je me camoufle, je suis abjecte)) et ont conclu que les montpelliérains sont des meurtriers en puissance dès qu'ils s'installent derrière leur volant**.
Et puis en sortant de la BU (et de ma glandouille, je maximise mon temps), il pleuvait/grêlait. Ayant écouté la météo ce matin, j'ai donc oublié de prendre mon parapluie (loi de Murphy ou suis-je paradoxale?) et j'ai dû courir comme une folle jusqu'à l'arrêt de Tram (qui est super loin, le con). A l'arrêt (de Tram, je ne cours pas à l'arrêt voyons!), un jongleur grec avait visiblement foiré son numéro puisqu'une bouteille d'huile d'olive gisait, son contenu s'écoulant lentement sous les yeux (mornes aussi) des passants. La bouteille n'a pas lieu d'être me-diras-tu, mais non car Bibi a eu la présence d'esprit de marcher dedans. Du coup, et sous la pluie/grêle, quand je marchais ça faisait comme si ma jambe gauche était possédée par Brian Joubert. Et c'est sacrément destabilisant, crois-moi.
* Ouais, c'est nul. Bon en même temps, c'est du made in lilôt lors de l'écoute de France Infos à 7 heures du mat', faut pas t'attendre à un exposé scientifico-philosophique. Je viens aussi de comprendre (j'ai le champignon tout réveillé aujourd'hui) que "avenir", ça voulait dire en fait "à venir" (whouuu, heureusement que j'ai pas fait lettres).
**Dans le brouillon de cet article (genre je fais un brouillon), j'avais tapé "devant leur volant", preuve que je ne suis pas prête à prétendre au papier rose (qui a dit "du papier Véssééééé"?)
Je viens de me rendre compte que j'écrivais vraiment beaucoup avec des parenthèses dans des parenthèses (c'est un peu une matriochka littéraire, quoi). C'est pas trop dur à lire? Parfois, je me pose la question..
Pas d'idée d'image zolie (ou pas) pour cet article. Alors il sera tout morne et tout terne. Mais rien ne t'empêche d'ouvrir une fenêtre Google Images à côté et de customiser ton écran par combinaison des deux fenêtres.

11 avr. 2009

Les écrits s'envolent mais les paroles restent

Parce que je suis une personne audacieuse, j’ose le changement de mise en forme avec le lien musique situé au début ! (t'ention les yeux)
Pour une fois, je tiens mes promesses! Voici le Vol. 2 des phrases des profs de droit, un concentré de remarques plus ou moins osées, mais délicieuses.. J'aime la liberté s'enseignement. Comme quoi, en fac de droit, on fait de tout, sauf du droit. Mais on apprend beaucoup sur les pratiques intimes des drosophiles et tout le reste. Enfin, si j'ai le cerveau détraqué, tu sais d'où ça vient (comment ça, "c'était déjà comme ça avant"?)...
==============================================
En droit de la famille, tu étudies le droit des personnes physiques (je sais que tu t’en fous royalement mais c’est mon article alors j’y écris ce que je veux !). Genre le mariage, l’adoption et autres trucs plus ou moins chiants. Mais le Droit de la famille, c’est aussi le cours où toutes les allusions incorrectes reprennent le dessus (certainement pour nous faire digérer le chapitre sur la condition juridique de l’enfant mort-né et du statut de la dépouille mortelle) :

"Un transsexuel peut se marier avec une personne du sexe devenu opposé, sauf si c’est un transsexuel homosexuel" (ça va, t’es pas perdu ?)

"Passons maintenant à la première section, « les préliminaires facultatifs au mariage »… Le tout sans arrière-pensée."

"Lors de la restitution des cadeaux, on doit aussi restituer les bijoux de famille… D’un point de vue juridique bien sûr."
==============================================

En cours d’Institutions de l’Union Européenne, on s’emmerde profondément (et du coup, on rigole comme on peut) :

Prof : "Et le traité de Maastricht… "(Le « aa » très appuyé)
Elèves : "Maaaaaaastricht !!!"

(expression répétée deux fois par cours environ)

… Je t'avais dit qu’on s’était emmerdé, à ce cours..
==============================================

Mais en science politique aussi, on s’est bien fait chier :


"Entre le bébé de 3 mois H****t P***s [même le nom est en copyright All Rights reserved] et le prof de Sciences Politiques de 55 ans que je suis devenu, il y a une différence… capilaire !"

… La loose, j’te dis.


==============================================

En Droit des biens, le cynisme et le politiquement incorrect reprennent leurs droits. Dédié à un prof infect mais pour toujours dans nos coeurs :


"Je vous préviens : je joue au Rugby et pour le dernier étudiant qui m’a énervé, ça s’est terminé sur un terrain !"

"Je suis marié et désespérément hétérosexuel"

"Noël est passé mais je suis habillé en Père Noël"

"Vous avez le privilège de me voir en petite tenue"

« itune » (à la française, comme ça se prononce^^)

"Il n’y a pas de délit de flatulence"

"Nous partageons 99,9% de nos gènes avec le cochon, ce qui n’étonnera personne.."

"Ca, c’est cerise sur le McDo !"

"Melgorien
(un village, du moins je crois) aujourd’hui, c’est très moche ! Ca a un aéroport international… qui va parfois en Andorre"

"Je suis un sale type, je suis infréquentable et j’assume"

"Le scélérat Borloo !"

"Avec moi, l’étagère reste de l’art abstrait"

"On n’a jamais vu de course d’huîtres"

"Un animal se meut, et pas seulement la vache"

"Le plus simple à faire, c’est de prendre un sac plastique et de respirer son monoxyde de carbone"

"Zidane c’est un lama"

"« Les superbes marchés » comme Carrefour Market"

"Mettons que je sois malade, et pas que sur le plan psychologique.."


[A une élève]
"Qu’est ce que vous faites avec votre portable ? Vous dites à votre copine « Chouette, on va hériter du vieux chnoque » ?"

"Quand je jouais au golf l’autre jour au trou n°4, j’ai fracassé le pare-brise d’une voiture avec ma balle ; j’ai tenté d’expliquer au propriétaire dudit pare-brise très mécontent qu’il n’était que le détenteur provisoire de ma balle et qu’il devait me la rendre ! Comme quoi, le possesseur n’est pas le propriétaire, même si la balle est incrustée dans le front.. J’ai d’ailleurs tenté de l’expliquer au motard de l’autre jour… Maintenant, le club de golf veut m’empêcher de jouer au trou n°4.."

"Acheté, pas tâché comme un dalmatien
"[ndm : je cherche toujours le sens de cette phrase..]

"Tenez, prenez les barbares de l’autre côté de l’Atlantique !"

"Walt Disney, il est niqué, même si on fête bientôt les 60 ans de la souris !"

"Un usufruit du quart… pas du bus."

"Les papys font de la résistance."

"Les vieux sont souvent désydratés. Pour alléger les dossiers retraite, il suffit de monter le chauffage en été."

"Un ex-étudiant russe, ancien ministre de la santé en Russie m’a dit qu’il avait réglé le problème du financement des retraites dans son pays.
[imitation d’accent russe] J’ai tout comme vous avez dit ! Mais chez nous, pas canicule, froid ! Nous couper chauffage !"


==============================================

En Droit Constitutionnel de la Vème République, rien n’a changé. Le prof est tout pareil et la « masturbation intellectuelle », la « sodomie de drosophile » et la « couillonade de grand-mère » (liste non exhaustive) sont toujours présentes :

Or précisément, l’image que la Vème République renvoie aujourd’hui d’elle-même, est bien celle d’un chien crevé au fil de l’eau, qui n’en finit pas de se décomposer. [phrase trouvée dans son introduction « Propos décalés sur la Vème République-Une apologie nimbée de nostalgie »]

[A propos d’un politique, mort après une nuit passée dans les bras d’une prostituée]
"Fort se croyait César, il est mort Pompée !"

"Mais la loi du 3 juin 1958 (celle par quoi débute la Vème République), c’est de la sodomie de drosophile !"

[imitant un ministre d’Etat]
"*Zzzzz… Zzzzz* Je suis un ministre d’Etat…"

Prof : "Le président peut peu !"
Moi (super réveillée) : "Le président Peupeu ? C’est qui ç’ui-là ?"

"Qui c’est, « on » ? Un cornichon !"

"Le Conseil Constitutionnel ? Quel est son sexe juridique à la naissance ?"


[A propos des difficultés risquant de se poser au cas où le président de la République tomberait dans le coma] "Si quelqu’un tente d’assassiner le Président, vaut mieux qu’il ne le rate pas ! Ca poserait des problèmes consitutionnels… "[ouf, nous voilà rassurés]

"Le hard-rock, c’est infra-musique mais supra-bruit."

"Je postillonne aujourd’hui comme un … !!"

"Ohh ! Un poil sur mon bureau ! Qui sait ce qui s’est passé à l’heure précédente !…"
==============================================

L’Economie politique (qui est le copié-collé du cours de Terminale ES soit-dit en passant mais en plus inintelligible), c’est aussi emmerdant mais le prof est sympa. L’humour noir y trouve aussi une bonne place :

"Sur une copie d’élève, j’ai retrouvé un jour « Dolly, la brebis Clooney » ! Alors j’ai marqué dans la section « Remarques » : Comme Georges ?"

"Un humain de moins de 13 ans, c’est une petite chose."

"Quand je lis le journal « Le monde », je commence toujours par la rubrique nécrologie ! C’est plus amusant !"

"En 6ème, j’ai gagné un concours parce que j’avais la tête la plus moussée… Oui, à l’époque, j’avais des cheveux !!"


[en nous montrant une diapositive]
"Oh, regardez !! C’est plutôt rigolo qu’une compagnie d’avion délivre une créance un 11 septembre !"

[au sujet de la confiance relative à la monnaie fiduciaire]
"On ne peut pas se permettre de lancer des bobards, même si c’est le 1er Mai !"


==============================================

En histoire des faits économiques et sociaux, c’est encore notre prof d’histoire du premier semestre qui nous fait cours. Alors forcément, la matière devient moins chiante :

"J’entends des voix !"
[rires des élèves suivi de la comparaison obligatoire avec Jeanne d’Arc]
"Non ! Sans rire, j’entends des voix !"
[après cinq bonnes minutes de tentative de localisation de la voix, il s’avère qu’il s’agissait du portable dudit prof qui, non verrouillé, appelait depuis une bonne heure le 828. Et une voix féminine parlait depuis une bonne heure à l’autre bout du fil…]

"Sous le Bas Empire, l’économie, c’était mission impossible : aucun Tom Cruise n’a pu sauver l’économie.."

"On en voit des bêtes à corne dans les copies.."


Prof : "C’est très important ce que vous étudiez ici, mais… l’essentiel est ailleurs !"
Elèves : "Oooooh !!"

"Avec mon fils, j’ai regardé les Toons et Dora l’Exploratrice. Et puis après, j’ai fait une partie de Star Wars avec lui sur ordinateur ! Ce matin, en me réveillant, j’avais encore les flashs des sabres laser ! Wfiou wfiou" (imitation textuelle d’un sabre laser) !!

"Censuelle, et pas avec un « s », désolé !"

"La manufacture de Gobelins"

[dernière phrase du cours, donc du semestre, donc de l’année]
"Et Parmentier fut l’auteur d’un livre sur la PATATE !"
==============================================

En TD d’Economie Politique, l’heure est aux règlements de compte et aux expressions on ne peut plus familières :

Elève : "Et mon prof d'éco de l’an dernier, avec costard, cravate, il en imposait quoi !"
Prof (en pull & jeans, je précise) : "Et moi j’en n'impose pas ?"

Prof : "Allez-y, je suis en forme, j’ai vu Slash et Fight Club hier !"
Elève (encore le même) : "Moi j’ai vu Rambo !"

Prof : "C’est quoi le problème du niveau de l’emploi dans tous les pays du monde aujourd’hui ?"
Elève (toujours le même) : "Le Sarkozysme !"

"En France on est développés ? Mon cul !"

Elève (le même, vers l’infini et au-delà) : "Comment il a fait Madoff.."
Prof : "AHHH !!! Pour niquer tout le monde ?"
==============================================

En TD de Droit des Biens, rien n’est réellement important, et tout le monde s’en fout ; à commencer par la chargé de TD elle-même :

"Mais ça, on s’en fout !"

"Bon alors la doctrine dit ça mais on s’en fout !"

"Les juges s’en foutent de cette distinction…"


==============================================

En fait, y’a qu’en TD de droit constit’ qu’on a été sérieux (enfin le prof…). La séance n° 8 l’était moins, puisqu’elle s’intitulait « Ce qu’est le Conseil Constitutionnel devenu », ce qui nous laisse penser que ce sont des ouvriers moldaves qui nous fabriquent nos plaquettes de TD… Et probablement au fond d’une cave sans lumière puisque aucun document joint n’avait de rapport avec le « sujet »…


==============================================

Ah si, en Institutions administratives aussi, c’était sérieux… Enfin seulement les étudiants, puisque le prof n’était jamais là… Même pas marrant…
==============================================
Sur ce, je vais te laisser jusqu'au 27 avril, date de ma libération partiellesque.

5 avr. 2009

Les brêves de la semaine

Nan, j'ai pas été placée en garde à vue par les policiers anti-émeute de l'OTAN. C'est juste que... j'ai la flemme de me connecter à Blogger (ben ouais). 'Fin, quoi qu'il en soit, je te poste tout en vrac dans cet article. Et je reporte à plus tard ma promesse d'article super-consistant (même pas encore au pouvoir et je déçois déjà mes sujets, si c'est pas super-indigne, ça).

Ma môman ré-apprend le japonais (paraît qu'elle me l'avait appris quand j'avais toutes mes dents de lait mais un violent choc neuronal appelé réflexion a dû tout évaporer), principalement pour pouvoir lire Death Note dans sa version originale. Oui, parce que je suis le conseiller culturel familial (ce qui explique certainement pourquoi on n'a pas d'amis d'ailleurs); poste monstrueux où toute ta famille accepte avec un enthousiasme sans précédent tous les nouveaux (ou pas) machins des pays d'Asie du Sud-Est (elle aime même les dramas, ma môman. Et fait sa sale fangirl avec moi sur Google Images). Qu'est-ce qu'ils deviendraient sans moi. ^_^. En parlant de Death Note, je me suis rendue compte qu'on peut l'analyser sous tout plein d'aspects juridiques; comme quoi, un CM de Manga devrait être mis en place à la fac et je me sentirais moins seule.

Ladite mère m'a également fait percuter que si je ne sentais toujours pas adulte dans ma caboche, c'est peut-être parce que j'en étais encore au stade pré-adolescent. Idée confortée par le fait que je n'ai pas fait ma crise d'adolescence (celle-ci arrivera probablement vers 25 ans, genre "J'veux un scooter!", le tout avec des joints, des dreadlocks et je sêcherai le boulot (<== bouh, c'est pas bien de stéréotyper les [s]p'tits merdeux[/s] ados comme ça). D'un autre côté, cette théorie me rassure quant au fait que ça expliquerai mon fangirlisme pour les boysband (on dit "groupe masculin acapella", ça fait moins péjoratif), ma tendance à kawaïser tout ce qui passe devant mes globes oculaires... et tout le reste. Ca explique moi, quoi (si c'est pas pitoyable, mais j'assume).

Sinon les cours sont finis depuis avant-hier (on est bien dimanche aujourd'hui, nan?)... et j'ai la flemme de me coller aux révisions. Pourtant va falloir, au moins pour rattraper mon dernier partiel catastrophique (le mot est faible, j'ai jamais raté un truc aussi royalement de toute ma vie; même si j'avais une évaluation culinaire, je m'en serais mieux tirée). Boh... On verra demain.

A ce propos, ça me fait penser que je n'ai pas encore mis les phrases des profs (certaines frisent l'orgasme rhétorique, voui voui). Je les collerai d'ici 2-3 jours, le temps de tout réunir, tout recopier.. Après, ça sera le vide bloggueste jusqu'à début mai. J'te dis donc au revoir, de bons examens (ou de bonnes vacances de Pâques) et tout plein d'oeufs en chocolat pour te pourrir les dents <3.

Une photo très conne pour cet article, mais je viens de me rendre compte que les chinois ont aussi de plus beaux canards que les nôtres (rassure-moi, je ne suis pas la seule personne de ce monde à comparer les pays par coin-coin?). C'est trop injuste. Comme quoi, faut pourrir les Erasmus de Chengdu (je l'ai toujours dit).
C'était la réflexion du jour.

Edit: Ah oui, le site en ligne du Crédit A(pourquoi agricole d'ailleurs? On fait paysan à ce point dans cette banque?) m'emmerde profondément vu que je ne peux pas faire de virement pour payer mon loyer du mois. C'est peut-être la fin de la trêve hivernale qui veut ça (si je me retrouve à la rue, je compte d'ailleurs sur toi pour m'ouvrir ton p'tit foyer tout plein d'amour).