13 sept. 2009

Exécution de l'obligation juridique de faire un article

Je viens de passer sur ce blog, comme ça, au rapide, pour me motiver d'écrire mon foutu article ; et là, que vois-je ? Une lettre de menaces anonyme signée Alice dans laquelle elle jure de m'attaquer pour pub mensongère si je n'écris rien !
Fort bien, je m'exécute alors. Mais quoi à raconter ? Ok je sais, c'est quand même moi à la base qui ai promis cet article. A vrai dire, je m'attendais d'ici la fin de la semaine à ce qu'il se passe un truc passionnant dans ma vie, genre une rencontre avec E.T. ou une victoire au Loto (d'un côté, c'est pas comme si j'avais joué alors je peux toujours attendre (mais tu peux jouer en mon nom si tu veux)). Mais les dieux n'ont pas entendu mes prières, donc je dois me débrouiller sans eux pour écrire cet article. Comme quoi, faut tout faire soi-même ici, merci les gars.


Alors de quoi parler ? De la conquête du monde en 10 leçons ? De K-Pop (non, je ne suis pas aussi cruelle... quoique) ?

Ahhh, mais il y a un truc exceptionnel à raconter ! Ou tout du moins qui paraît exceptionnel aux yeux de la plupart des étudiants du supérieur de France, qui eux n'ont pas encore commencé les cours. Hé oui, en fac de droit (deuxième année, s'il vous plaît), on a déjà commencé à bosser. Ou du moins, on a tenté de s'y mettre.
Le sujet est donc lancé, pour te mettre bien dans le bain de ta future rentrée (genre dans mon lectorat, y'a que des étudiants du supérieur (en fait, j'en sais rien)), je te conte la mienne. Même si parler rentrée traumatise tout le monde, on est bien d'accord là-dessus.

En fait de rentrée (pourquoi rentrée puisqu'on sort de chez-soi ?), c'est plutôt Ave Caesar Morituri Te Salutant. Parce que c'est pas de la grippe A qu'on va mourir (au fait, mon ex-lycée a déjà une classe de fermée à cause des 3 petits cochons), mais d'une surcharge pondérale de notre emploi du temps. Style jeudi prochain, on a 4 heures de droit des contrats anglo-klaxon (et en anglais of course), va falloir être courageux ; surtout quand au bout d'une heure et demie ton cerveau décroche et que tu entre en phase de coma éveillé (càd les yeux dans le vide durant 10 minutes, ça nous est tous arrivé).
De ce fait, la prof de Droit Administratif (qui présente une curieuse ressemblance avec Anémone) nous a prévenu qu'avec son supplice sa matière, on allait tous souffrir grave. A fortiori, c'est pas comme si la matière était passionnante, que neni (d'ailleurs, je viens de prendre un bouquin sur le sujet à la BU et j'ai envie de me tirer une balle (ma fenêtre n'étant située qu'au deuxième étage)).
Mais la rentrée, c'est aussi l'opportunité de commenter la tenue insolite du prof des Finances Publiques ; prof qui est physiquement à mi-chemin entre Quirrel et le professeur X, mais vestimentairement composé d'un chapeau melon beige, d'une cravate assortie au chapeau et d'un pantalon taille haute assorti au chapeau et soutenu par des bretelles. Enjoy, en fait ça a le pouvoir d'arracher les globes occulaires quand on n'est pas habitués (mais nous, on est capables de survivre aux radiations même, comme les cloportes).
C'est aussi l'occasion d'assister à la descente dans les amphis dès le premier jour (de plus en plus précoces, ces jeunes) de sunbae en palmes (au pieds) et couches Pampers (sur la tête, where else ?) pour fêter je-ne-sais-plus quoi-et-on-s'en-fout? A ce sujet, on est probablement le plus mauvais public de Montpellier puisqu'on est tous restés frigides à l'arrivée du divertissement en question.
Sinon, la population Amphithéâtrienne atteint des sommets Evrestiques, au point que notre Amphi (qui est le plus pourri de la fac, loi de Murphy oblige) est devenu une imitation fort fidèle de la sale chaude du bain turc. En gros, tu verses des litres d'eau salée (alors que non, tu t'es pas bourré à la Mer Méditerranée) et ton(ta) voisin(e) te réchauffe avec sa sueur à chaque fois qu'il veut écrire une ligne. Bon, voyons ça du bon côté : on n'aura pas besoin d'amener un radiateur portable en hiver et on n'a pas besoin d'interroger des poules en batteries pour savoir ce qu'elles ressentent.

Sinon, je suis allée accompagner Eve à son bizutage des premières années de prépa HEC, et il en ressort de mes observations que la mousse à raser tient mieux sur le visage (et celle de Mennen te fait un teint bleu-vert) que la crème chantilly, qui elle coule et se met à fortement sentir au soleil. Et avec l'eau, les oeufs et la farine, on avait de quoi faire un gâteau :D
Nan, moi j'ai pas les mêmes profs...

3 commentaires:

Alice B. a dit…

Voilà qui est mieux. Ah, mais. =)

Chloé a dit…

HA HA, je rentre désormais dans le club très fermé des étudiants du supérieur !

Tu sais quoi, moi qui voulais faire droit, tu m'aides à ne pas regretter d'avoir choisi autre chose ! Bon courage pour tout, sale glandeuse de fac ^^

Arnø a dit…

Meuuuuh, j'arrive pas à voir la fin de la BD !!!!

Bonne rentrée ;)