6 déc. 2008

Grosse remise en question

Examens. Je déteste ce mot, synonyme de stress, de crises d'hystérie, de nausées et de nuits blanches angoissées dans l'attente des résultats. Voui, c'est horrible.
A un examen, on t'examine. Sous tous les angles, comme pour déceler une pathologie, une anomalie, un truc qui cloche, qui ne va pas. Tu es un cas, recelant plus ou moins de problèmes auquel il faut établir un diagnostic.
Pour cela, on utilise une feuille vierge d'aspect officiel et un stylo; on te pose un sujet à la con (j'ai toujours celui de l'an dernier de philo en travers de la gorge) et on exige une réponse. Bien sûr, ce n'est jamais une réponse simple, mais un truc DETAILLE, CONSTRUIT, FOURNI. Une réponse intelligente (enfin, en fonction de tes capacités). Scolaire mais pas trop, à toi de trouver la nuance.
Au fond, un examen c'est comme le purgatoire : il y a ceux qui le passent et ceux qui se font cramer ou noyer. Les premiers ont une chance d'accéder au paradis, les autres sont précipités vers l'enfer. Pas d'autre alternative.
Rhaaa, j'aime pas ça!! Pouquoi ils ne m'ont pas laissée peinarde à prendre mes p'tites notes ? Hein ? Je suis faite pour les études, moi, pas pour les examennnns!

On m'a souvent dit que j'en faisais toute une montagne et que ça servait à rien de paniquer autant, que de-toute-façon-tu-l'auras-et-avec-mention-c'est-sûr-t'inquiètes! Mais si cette fois ça ne marchait pas? Si j'ai un giga trou de mémoire, si j'ai un sujet pourri, si je me fais écrabouiller par un bus (aucun rapport), si mon stylo ne fonctionne plus (ça m'est arrivé à un bac blanc, traumatisant)? Hein? Et la loi des probabilités, t'en fais quoi? Y'a bien un jour ou je tomberai sur face, c'est mathématique (même si je déteste enployer ce mot)!
De toute façon, c'est toujours ceux qui le passent pas qui te disent ça. C'est trop simple.

Je me souviens que pour mon brevet des collèges, j'avais emporté deux fer à cheval dans mon sac. Des fers de traits lourds (qui étaient donc très lourds). Je crois que je vais emporter ce pendentif chinois cette année, histoire de m'attirer les faveurs d'une quelconque divinité. En admettant qu'elle existe bien sûr.


J'ai peur.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'ai remarqué ça aussi, c'est souvent les bons élèves qui stressent le plus. Courage, la force kawaii est avec toi !!!