29 juil. 2010

Pense Maïs !

Il est de notoriété publique que je souhaitais me trouver un job d'été pour "agrandir mon CV". Ouais, et surtout pour me faire du pognon et m'acheter tout ce qui s'achête sur cette Terre (comprends par là CDs, perruques, pandas en peluche).

Et finalement, Bibi a trouvé un boulot estival pas à plein temps du tout, et qui, pour être en accrod avec les traditions agricoles de la région, se trouve être du castrage de maïs.

Alors le castrage de maïs consiste, si tu ne le sais pas, à arracher les graines mâles de la plante pour d'obscures histoires d'hybridation. Plus concrêtement, et sans mauvais jeu de mots (quoique !), tu choppes le maïs, tu tâtes, tu cherches le truc dur et en pointe, tu tires dessus (le maïs part d'ailleurs avec un Pop! assez comique) et bravo Eugène, le maïs est castré.

Encore plus dans les faits, faut savoir que tu passes des heures sous un soleil de plomb (dis bonjour aux coups de soleil) la tête en l'air (dis adieu à ta nuque), les bras aussi en l'air (qui avec le frottement avec la plante, l'absence de circulation du sang et le soleil, deviennent rouges à dégradé bleu) et à marcher en crabe.
Donc tu vois, quand tu mesures 1m57 1/2 pour pas de muscles, l'effort physique est violent (et même pour les gars d'1m80, qui visiblement frôlaient le malaise à la fin de la journée).

Mais le pire, c'est que comme on doit penser Abeille dans Bee Movie (c'te référence de fou), tu te mets à penser maïs. Si bien que le soir quand tu rentres, tu es tentée de castrer ton bambou de compagnie (qui ressemble de loin à un épi de maïs non ouvert). Si bien que la nuit, tu castres des maïs dans tous tes rêves. Bref, c'est un truc de fou.

Mis à part ça, nos patrons sont adorables : distribution d'eau et de Prince Lu, avec en prime cadeau d'une paire de lunettes de soleil.

Bon d'un côté vaut mieux bien nous traiter puisque c'est de notre productivité que va l'avenir du champ (je remanierai cette phrase plus tard, la flemme pour le moment^^) : si le contrôleur trouve plus de 3 épis non castrés, une partie du champ est refusée à la vente. C'est dire à quel point un boulot aussi ingrat est important, et c'est bon pour l'égo.

Sur ce, je vais soigner mes courbatures et mes coups de soleil en prévision du prochain champ à castrer. Oui, parce que ton taux de travail dépend de c'te feignasse de maïs qui arrive plus ou moins rapidement à maturation suivant le champ.

C'est toujours les mêmes qui bossent. Et j'aime pas le maïs, en épi ou en boîte.

José B., aide-nous à arracher ces foutus pieds !

1 commentaire:

Chloé a dit…

Si le vieux José te file un coup de main, tu risques de comparaître pour complicité, je veux pas ><

Sinon j'espère que tu as pu bien récupérer après cette épreuve de castrage en série, et que tu as cessé de cauchemarder du maïs (en attendant c'est celui que tu as mis en image qui va ME faire cauchemarder, il est horrible ! o_O)